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Les urgences à Montréal continuent de déborder

Les urgences à Montréal continuent de déborder
Les urgences à Montréal continuent de déborder

Les salles d’urgence de Montréal et des environs continuent de déborder. Le virus de la grippe se propage et atteindra son pic dans quelques semaines. Selon Santé Québec, Montréal et « 450 » hôpitaux sont congestionnés en raison notamment de l’augmentation de la population et de son vieillissement.

« Les clients ont des besoins complexes qui nous obligent à prendre plus de temps pour les diagnostiquer et les traiter », explique Frédéric Abergel, vice-président exécutif opérations et transformation chez Santé Québec. La croissance démographique constitue un véritable défi pour nos services d’urgence. »

L’entreprise publique a présenté vendredi sa deuxième évaluation hebdomadaire de la situation d’urgence dans la province.

Le taux d’occupation moyen des civières à Montréal s’est établi à 138 % entre le 31 décembre et le 13 janvier, comparativement à 137 % pour la même période l’an dernier. Il atteint 142 % pour les régions de Lanaudière, des Laurentides, de la Montérégie et de Laval (150 % l’an dernier). La moyenne provinciale était de 121 % (126 % l’an dernier).

Afin de réduire la pression sur les urgences, Santé Québec demande à la population de consulter son pharmacien ou son médecin en cas de problèmes non urgents. “Si nous voulons abaisser la courbe, chacun de nous doit vraiment agir”, a déclaré Frédéric Abergel.

Pas de cliniques d’hiver

Santé Québec n’ouvrira pas de cliniques hivernales pour réduire l’achalandage aux urgences. «Nous avons pris la décision cet automne de ne pas avoir de cliniques hivernales partout au Québec, mais de garder des cliniques véritablement dédiées à tous les symptômes», explique Frédéric Abergel. Cela nous a permis d’être beaucoup plus flexibles pour répondre à la demande. »

Santé Québec indique que l’offre de consultations médicales de « réorientation » – destinées aux patients venant des urgences, du 811 et du 911 – a augmenté de 38 % du 28 décembre au 12 janvier, par rapport à la même période l’an dernier. dernier. Les rendez-vous médicaux offerts au comptoir d’accès de première ligne (GAP) ont augmenté de 6 %.

Mais les créneaux affichés sur les portails de rendez-vous et dans les cliniques ont diminué respectivement de 17 % et 14 % au cours de la même période, selon Santé Québec. Au final, le nombre de consultations proposées a diminué de 12% par rapport à l’année dernière. Pas forcément facile, donc, de trouver une consultation, même si l’on dispose d’un médecin de famille.

«Nous ne sommes pas en silos», explique Frédéric Abergel. Chaque semaine, chaque jour, chaque région peut décider [et de se dire] « Il peut y avoir des rendez-vous non utilisés directement dans les portails patients, on les redirigera vers les urgences ou le 811 », ou vice versa. »

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Libérer des lits

La congestion hospitalière demeure le principal problème, selon l’Association des médecins urgentistes du Québec (AMUQ). De nombreux patients restent bloqués aux urgences faute de place aux étages. Les lits d’hospitalisation sont occupés par des personnes en attente d’une place en CHSLD ou en réadaptation, par exemple.

« Aux urgences, on a des patients P3 et P2 [priorités 3 et 2, des cas considérés semi-urgents et urgents] qui normalement auraient eu accès à une civière la plupart du temps et là, n’y ont pas accès», déplore le président de l’AMUQ, le Dconcernant Marie-Maud Couture.

Ces patients restent sur une chaise dans la salle d’attente. « Non seulement ce sont des soins inconfortables, mais ce ne sont pas des soins de qualité, mais ce ne sont pas des soins sécuritaires », estime-t-elle.

Solutions

Santé Québec dit travailler avec les établissements de santé pour réduire la congestion hospitalière en s’assurant, par exemple, que les demandes d’admission en CHSLD soient faites sept jours sur sept, et pas seulement du lundi au vendredi.

« Cela peut paraître anodin [qu’il n’y en ait] peut-être pas le week-end, mais si vous avez une personne qui attend d’un lit d’hôpital à une maison de retraite le vendredi, maintenant dans certains endroits, elle peut être admise le samedi ou le dimanche, alors qu’il aurait fallu attendre lundi ou mardi », explique Frédéric Abergel. .

Le Dconcernant Couture aimerait savoir combien de lits sont fermés dans le réseau et si les hôpitaux sont – comme le recommande la cellule de crise des urgences – en « surcapacité » aux étages (installation de patients dans les couloirs). Elle s’interroge sur l’impact sur les hôpitaux de l’atteinte de l’équilibre budgétaire exigé par Santé Québec.

« Il y a beaucoup de coupes budgétaires, est-ce que ça ralentit la désinfection des chambres pour avoir un accès plus rapide ? »

 
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