La question déchire le monde médical depuis 30 ans. Selon le comité sur l’obésité de la revue The Lancet Diabète et endocrinologieIl est temps de redéfinir le concept d’obésité, puisque la version actuelle, basée sur l’indice de masse corporelle (IMC), génère un surdiagnostic. L’IMC n’a vraiment aucun sens !
lance Jean-Pierre Després, chercheur à l’Institut de cardiologie et de pneumologie du Québec (IUCPQ)–Université Laval et membre de la commission.
Jean-Pierre Després cite en exemple le médecin et ancien footballeur professionnel Laurent Duvernay-Tardif qui possède un IMC de 34 équivalent à celui d’une personne obèse même s’il a une santé d’athlète.
Le chercheur explique que la nouvelle définition proposée doit prendre en compte le tour de taille et la présence de certaines pathologies, en plus de l’IMC. C’est à partir de ces critères que le monde médical est désormais amené à parler d’obésité clinique et d’obésité préclinique.
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