Le ministre de la Santé s’attend à un pic épidémique de grippe « d’ici dix jours » : Actualités

Le ministre de la Santé s’attend à un pic épidémique de grippe « d’ici dix jours » : Actualités
Le ministre de la Santé s’attend à un pic épidémique de grippe « d’ici dix jours » : Actualités

L’épidémie de grippe est particulièrement importante en janvier 2025. Le ministre de la Santé a indiqué que le pic épidémique est attendu « d’ici dix jours ».

L’épidémie de grippe ne s’arrête jamais. Pire encore, son pic épidémique ne serait pas passé, assure Yannick Neuder, le ministre de la Santé. Selon lui, il sera atteint dans un délai “dix jours”a-t-il déclaré sur BFMTV ce mardi 14 janvier 2025. Il a précisé que la progression de l’épidémie est “hétérogène” selon la région. Les hospitalisations, quant à elles, sont à un niveau « exceptionnellement élevé », si l’on compare leur nombre à celui des années précédentes. Une situation qui a contraint pas moins de 87 hôpitaux à déclencher le plan blanc, ce système qui leur permet de rappeler des personnels de congés pour épauler des professionnels débordés et de déprogrammer certaines opérations non urgentes.

Mais alors, comment expliquer cette hausse épidémique par rapport aux autres années ? Pour Yannick Neuder, la première raison est sans doute un certain relâchement : “Pendant la période Covid, on n’a pas eu de gastro-entérite ni de grippe, parce qu’on s’est lavé les mains, on a toussé dans son coude, on a mis un masque, je pense que collectivement ça s’est calmé”il a expliqué à l’antenne de BFMTV. Mais ce ne serait pas la seule cause.

L’obligation vaccinale en question

Le ministre de la Santé a également évoqué le sujet de la vaccination. Selon les chiffres qu’il avance, 80 % des personnes en réanimation ne le sont pas. Or, “La vaccination prévient au moins les formes graves”se souvient Yannick Neuder. Il appelle les adultes à se faire vacciner pour lutter contre les formes graves de grippe. « La vaccination pour 2026 sera organisée d’ici quelques semaines, c’est en février ou mars qu’il faut prendre les dispositions »il explique. Par ailleurs, il soulève la question de la vaccination obligatoire qui pourrait bien se poser.

publié le 14 janvier à 10h25, Pierre Fougères, 6Medias

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Santé

 
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