“En raison de l’augmentation du nombre de cas et de la dispersion des foyers (…), Patrice Latron, préfet de La Réunion, déclenche le niveau 3 du dispositif ORSEC +Arboviroses+, qui correspond à la circulation d’une épidémie de faible intensité”, précise le communiqué. a indiqué la préfecture dans un communiqué.
ORSEC est l’acronyme du système spécifique de l’Organisation de Réponse de la Sécurité Civile.
Depuis le 23 août 2024, 192 cas de cette maladie, transmise par le moustique tigre, ont été recensés sur l’île de près de 900 000 habitants, département français de l’Océan Indien.
Les communes du sud, dont celle de L’Etang-Salé qui compte 90 cas, sont les plus touchées depuis l’apparition du virus, précisent les autorités.
Plusieurs cas ont également été enregistrés dans le secteur de l’Ermitage et de Saline, une zone balnéaire de la côte ouest.
-“Depuis l’apparition des premiers cas, 120 agents ont été mobilisés et ont mené des actions quotidiennes de contrôle et de prévention”, un effectif “régulièrement augmenté pour faire face à l’apparition de nouveaux cas dans des quartiers qui jusqu’à présent n’étaient pas touchés par le virus”, » indique la préfecture.
Les pouvoirs publics veulent éviter une répétition de l’épidémie de chikungunya de 2005 et 2006.
Un tiers de la population de l’île, soit environ 260 000 personnes, a été infecté par le virus, dont 225 sont décédées des suites de la maladie.