le service de cet hôpital au bord de l’asphyxie

le service de cet hôpital au bord de l’asphyxie
le service de cet hôpital au bord de l’asphyxie

Le Groupe Hospitalier Sélestat-Obernai est sous pression. Avec le grand nombre de patients depuis Noël, les urgences sont saturées. Un centre médical de garde a été installé dans l’enceinte de l’hôpital pour les petites urgences.

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Grippe, pneumonie Covid… Les urgences du Groupe hospitalier Sélestat-Obernai (GHSO) sont saturées. Dans un communiqué daté du 6 janvier, il a indiqué “Des tensions très fortes aux urgences”.

“Le Groupe Hospitalier Sélestat Obernai, comme d’autres établissements alsaciens, connaît de très fortes tensions aux urgences des hôpitaux, notamment en raison d’un afflux massif et continu de patients nécessitant une hospitalisation depuis Noël”, explique la direction.

Elle continue : « De ce fait, toutes nos capacités d’hospitalisation de patients sont dépassées malgré les mesures mises en place pour anticiper les sorties ou limiter les durées de séjour ». Le groupe hospitalier demande donc de limiter le recours aux urgences et de privilégier les soins à domicile.

Un centre médical de garde a été installé dans l’enceinte de l’hôpital pour les urgences « moins urgentes ».

Nadia Baehr, secrétaire de la CFDT au GHSO

France 3 Alsace

Nadia Baehr, secrétaire de la CFDT au GHSO, espère que l’appel lancé portera ses fruits. « Ça ne sert à rien d’aller aux urgences pour la grippe. Un centre médical de garde a été mis en place au sein de l’hôpital pour les urgences « moins urgentes ». explique-t-elle.

“C’est un peu comme un serpent qui se mord la queue.” » avance Stéphane Cloirec, secrétaire départemental du syndicat Force ouvrière. « Cela fait des années que nous réagissons à la situation dans les hôpitaux. Nous ne pouvons plus accueillir du monde normalement, nous demandons la réouverture des lits fermés et l’embauche de nouveaux personnels », souligne-t-il.

Nombre important de patients ou manque de personnel, les urgences des hôpitaux situés dans les petites villes sont de plus en plus touchées par les tensions. Stéphane Coirec travaille au Samu de Strasbourg, il explique : « Il faut vite trouver de la place pour les gens. Comme Strasbourg est déjà saturé, nous nous rapprochons des autres hôpitaux proches ».

En août 2022, le centre hospitalier de Haguenau a restreint l’accès à son service des urgences certaines nuits en raison d’un effectif insuffisant. Cet été-là, d’autres établissements ont dû fermer totalement ou partiellement. Face à une pénurie de médecins, les services de Guebwiller ont été fermés pendant plusieurs semaines. Les urgences de Saint-Louis n’ont pas pu ouvrir pendant plusieurs périodes en juillet et août 2022. Un an plus tard, en juin 2023, plusieurs centaines d’habitants se sont mobilisés pour dénoncer la dégradation de l’offre médicale dans l’ancienne clinique des Trois Frontières, reprise et géré par le groupe hospitalier de Mulhouse et de la région Sud Alsace.

 
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