Le mois de décembre, mois dédié à la lutte contre le VIH/SIDA au Gabon, est ponctué de plusieurs activités menées par le Programme National de Lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles et le VIH-SIDA (PNLIST) et le Ministère de la Santé, dirigé par Professeur Adrien Mougougou. Ainsi, du 2 au 19 décembre 2024, une caravane de dépistage du VIH et de prise en charge gratuite des PVVIH a eu lieu, lors de cette opération 194 bons de test CD4 et charge virale ont été distribués, nous apprend la promotion de la santé au Gabon à l’issue de son bilan.
Résolument engagé dans la lutte contre l’épidémie du VIH/SIDA d’ici 2030 comme le souhaite l’Organisation des Nations Unies (ONU), le Gabon continue de se déployer pour atteindre cet objectif. Pour ce faire, du 2 au 19 décembre 2024, une vaste opération visant au dépistage gratuit et à la sensibilisation du plus grand nombre a eu lieu dans le Grand Libreville et simultanément dans l’arrière-pays. Cette opération a permis aux équipes déployées d’offrir des bons de test de CD4 et de charge virale à 194 PVVIH.
Qu’est-ce que le test de charge virale et CD4 ?
Dans le cadre du suivi médical de l’infection par le VIH/SIDA, une fois qu’un patient est déclaré positif, le professionnel de santé fait réaliser des examens complémentaires pour évaluer la gravité de l’infection avant de débuter le traitement. Il s’agit de l’examen pour évaluer l’état des défenses immunitaires, donc l’examen des CD4 et de la charge virale qui permet d’évaluer la quantité de VIH dans le sang. Des examens qui ne sont pas très souvent accessibles aux personnes vivant avec le VIH car jugés trop chers pour cette tranche vulnérable de la population.
Ainsi, grâce à cette campagne, les PVVIH qui sortent du circuit de soins après dépistage et examens sont immédiatement mises sous traitement. Il est important de souligner que lors de la caravane de dépistage gratuit, 2 109 personnes ont été dépistées, 46 personnes ont été testées positives au VIH/SIDA et 7 étaient indéterminées. Une initiative à encourager afin de réduire la prévalence de cette maladie qui est de 3,6% au Gabon.