L’Observatoire Revela13 confirme qu’aucun excès de cancers n’a été détecté sur le territoire de Fos-sur-Mer. Santé publique France envisage cependant d’étendre la surveillance à d’autres pathologies et zones industrielles.
L’Observatoire Revela13 confirme qu’aucun excès de cancers n’a été détecté sur le territoire de Fos-sur-Mer. Santé publique France envisage cependant d’étendre la surveillance à d’autres pathologies et zones industrielles.
Lancé en 2012 pour répondre aux inquiétudes des riverains face à une potentielle augmentation des cancers dans la zone industrielle de Fos-sur-Mer – Étang de Berre, l’Observatoire Revela13 a récemment présenté ses résultats définitifs.
Après dix années d’études épidémiologiques couvrant la période 2013-2018, le verdict est tombé : pas d’excès significatif de cancer de la vessie, de cancer du rein et de leucémie aiguë par rapport au reste du département des Bouches-du-Rhône.
Marseille scruté
Si Fos-sur-Mer reste en répit, l’étude révèle un excès de cancers de la vessie dans certaines communes du sud-est du département et à Marseille. Deux facteurs majeurs sont en cause : le tabagisme excessif (responsable de 65 % des cas masculins et 30 % des cas féminins) et l’exposition à la pollution de l’air, facteur cancérigène reconnu par l’OMS.
Une étude écologique prévue en 2025 croisera ces données épidémiologiques avec les relevés de pollution de l’air dans les Bouches-du-Rhône pour affiner l’analyse.
Vers une surveillance renforcée des bassins industriels
Public Health France intends to extend the effort with an ambitious national system centered on industrial basins, including those of Fos-sur-Mer, Berre-l’Étang, Martigues Lavera, Gardanne and Marseille.
Dès 2026, cette surveillance élargie permettra de suivre plusieurs indicateurs de santé chez les adultes et les enfants vivant à proximité de ces zones. L’objectif est clair : évaluer l’impact à long terme des émissions industrielles sur la santé des populations locales.
Avec la fin de Revela13, Santé publique France s’engage également dans une surveillance nationale des cancers et autres pathologies environnementales : maladies cardiovasculaires, respiratoires, neurodégénératives ou encore les impacts sur les grossesses.
Grâce au SNDS (Système National de Données de Santé), des indicateurs précis peuvent être établis au niveau infra-départemental. Une avancée majeure pour mieux cibler les zones à risques.
Suivre les risques professionnels
Pour aller plus loin, Santé Publique France développe le dispositif Sicapro. Cet outil ambitieux croisera les données des registres des cancers avec les informations sur les carrières professionnelles fournies par la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse).
Son objectif ? Identifier les secteurs d’activité les plus exposés aux risques de cancer et estimer l’incidence des pathologies selon les professions.
Les résultats attendus pourraient enfin répondre à des questions persistantes, notamment dans les zones industrielles comme Fos-sur-Mer, où l’activité humaine est étroitement liée au tissu industriel.
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