le cœur en fête, le corps en bonne santé

le cœur en fête, le corps en bonne santé
le cœur en fête, le corps en bonne santé

Dans ma famille, pendant les vacances, on disait souvent qu’on avait le droit de « tricher ». « J’ai le droit de manger un morceau de bûche, je fais un régime le 2 janvier ! Même si je prends quelques kilos, je les perdrai ensuite.

Sur le fond du message, je suis entièrement d’accord. S’autoriser à manger un peu plus ou différemment que d’habitude lors d’événements spéciaux est tout à fait acceptable. Avec la forme, par contre, j’ai un bémol. Le mot « tricher » a une connotation négative… comme si on enfreignait les règles du jeu de la bonne santé. Mais au fait, qu’est-ce qu’une bonne santé ? Quelles sont les règles qui le déterminent ?

La santé peut être influencée par une multitude de facteurs, dont certains sont hors de notre contrôle : notre génétique, l’environnement dans lequel nous sommes nés, le prix des fruits et légumes, etc. Mais parmi ceux sur lesquels nous pouvons agir, les habitudes de vie arrivent en tête. liste. Plutôt que de les voir comme des outils pour rester en bonne santé, on les décrit trop souvent comme des instruments pour modifier ou maintenir notre apparence physique et notre poids.

Parfois, ces deux concepts – santé et poids – vont de pair. D’autres fois, non. C’est aussi en raison de la complexité de ce lien que le Le Guide alimentaire canadien a changé de paradigme en 2019. Plutôt que d’imposer des portions de certains types d’aliments, nous recommandons de cuisiner plus souvent, de savourer, de partager les repas avec les gens qu’on aime, de prendre conscience de nos habitudes alimentaires et de manger quotidiennement des aliments sains et variés.

Ces conseils redonnent à l’alimentation son véritable rôle : celui de nourrir notre organisme. Les calories fournissent l’énergie nécessaire à la survie de nos cellules ; manger est donc un outil pour garder notre corps en bonne santé, pas un adversaire ! Sans compter qu’un corps mince n’est pas forcément le signe d’un corps sain s’il n’adopte pas de saines habitudes de vie. Cela dit, quel que soit notre poids, une alimentation équilibrée et un mode de vie actif profitent grandement à notre santé.

À cet égard, deux composantes liées aux mouvements de notre corps doivent être considérées : l’activité physique et le mode de vie non sédentaire. La première nécessite l’activation du cœur et muscles : il faut forcer un minimum pour que les bienfaits apparaissent. Il est recommandé aux personnes de 18 ans et plus de pratiquer chaque semaine 150 minutes (2h30) d’activité physique d’intensité modérée ou 75 minutes (1h15) d’activité physique d’intensité soutenue, ainsi qu’au moins deux séances de musculation d’intensité modérée. exercices.

Quant au mode de vie non sédentaire, il consiste à limiter les périodes de position assise ou couchée à un maximum de 8 heures par jour (en dehors de la nuit), et à interrompre ces périodes le plus souvent possible. Pour ce faire, vous n’avez pas besoin de beaucoup d’efforts : se lever pour aller aux toilettes ou faire quelques étirements debout suffit à réduire les risques liés à la sédentarité.

Il s’agit donc d’une combinaison de multiples facteurs qui maximisent nos chances d’être en bonne santé. Le poids en est un, certes, mais ce n’est pas le seul. Viser à modifier notre poids corporel pour réduire le risque de certaines maladies peut être une bonne option. Cependant, cette approche ne doit jamais être entreprise au détriment de notre santé. Se priver de manger après les fêtes pour compenser le morceau de bûche avalé n’est pas la solution. Au lieu de cela, nous devons adopter un ensemble d’habitudes et de pratiques à long terme pour garantir que nous fournissons à notre corps l’énergie nécessaire de manière saine.

C’est plus facile à dire qu’à faire, je sais. Je suis moi-même en train d’explorer ce que signifie pour moi un corps sain… et ce n’est pas un mince défi. Il faut faire preuve d’indulgence envers soi-même, car être en bonne santé demande un cheminement et une adaptation constante aux saisons de la vie.

A l’aube d’une nouvelle période de fêtes, mangeons ce bout de bûche si cela nous fait plaisir. Mangeons-le en hommage à un mode de vie au service de notre corps et de notre esprit.

 
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