La schizophrénie précoce, parfois appelée schizophrénie infantile, fait référence à une pathologie psychiatrique rare aussi intrigante qu’inquiétante. Elle a de graves conséquences sur les patients, bouleverse leur entourage et pose des défis importants aux professionnels de la santé. Quels symptômes doivent vous alerter ? Comment le diagnostiquer avec certitude ? Et quelles mesures devraient être mises en place pour accompagner au mieux les enfants concernés et leur famille ? On fait le point avec le Dr Arnaud Fernandez, pédiatre, pédopsychiatre et co-coordinateur du centre de référence PsyRare à Nice.
Définition : qu’est-ce que la schizophrénie infantile ?
La schizophrénie survient généralement entre la fin de l’adolescence et le début de la trentaine, avec un pic d’apparition vers la vingtaine. Mais il est parfois déclaré devant la majorité : c’est ce qu’on appelle schizophrénie précoceanciennement appelée schizophrénie infantile. « Ce trouble mental affecte profondément la façon dont les jeunes perçoivent, pensent et interagissent avec le monde. Il se distingue par son apparition précoce et se caractérise par des symptômes similaires à ceux observés chez les adultes », explique le Dr Fernandez.
Son impact est cependant bien différent… La schizophrénie précoce peut en effet perturber :
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développement du langage,
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le développement des relations sociales,
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apprentissage,
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la construction de la pensée…
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Santé