Le gynécologue NV, originaire d’Alost, a demandé l’acquittement pour homicide involontaire devant la cour d’appel de Gand. La patiente est décédée d’un cancer du col de l’utérus après que le diagnostic n’ait pas été posé à - en raison du manque de tests nécessaires. La gynécologue nie toute faute de sa part.
«En tant que gynécologue traitant de Leen D., le Dr V. n’a pas procédé ou fait procéder aux examens nécessaires, qui auraient permis de diagnostiquer plus tôt le cancer du col de l’utérus», a jugé le tribunal de Termonde. Leen D. est décédée fin 2015. Lorsque le diagnostic de cancer du col de l’utérus a été posé, la maladie était déjà si avancée qu’aucun traitement curatif n’était possible.
Depuis 2012, la patiente présentait des symptômes persistants, mais le gynécologue NV les a attribués aux effets secondaires du DIU que Leen avait inséré. Bien que le tribunal n’ait pas prononcé de peine effective, une peine avec sursis a été retenue, estimant que le médecin « n’avait pas agi intentionnellement et ne voulait pas en subir les conséquences ».
Le gynécologue a toutefois fait appel pour demander son acquittement. “Elle a tout fait en son âme et en conscience”, a déclaré son avocat. « Rien ne permet de condamner le Dr V. avec suffisamment de certitude. »
Les parties civiles contestent cette position. « Les symptômes n’étaient pas anodins, notamment les saignements. Elle aurait dû les prendre au sérieux et les approfondir en tant que médecin. Elle aurait dû effectuer des tests supplémentaires pour en trouver la cause. » Le verdict sera rendu le 20 janvier.
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