des solutions révolutionnaires pour redonner de l’autonomie à Ivry / le point sur le VIH dans la région

À l’hôpital Charles Foix d’Ivry-sur-Seine, une nouvelle unité teste des solutions révolutionnaires pour les personnes en perte d’autonomie

Conjuguer prise en charge des personnes en perte d’autonomie, recherche et innovation, c’est le projet UMS Autonomie qui a ouvert ses portes à l’hôpital Charles Foix (groupe AP-HP) à Ivry-sur-Seine, en partenariat avec Sorbonne Université. Une UMS (Unité Mixte de Services) est une entité qui regroupe un établissement d’enseignement supérieur et un organisme de recherche. Concrètement, ce lieu se veut être le carrefour de l’hôpital, de la ville et de l’habitat, dans un espace ouvert aux partenaires publics et privés.

Plus de la moitié de la population touchée par la perte d’autonomie

Pour les deux établissements partenaires, l’enjeu est crucial car la perte d’autonomie concerne directement ou indirectement plus d’une personne sur deux en France. La demande de solutions est donc immense. « Parallèlement, un tiers des technologies commercialisées pour compenser la réduction d’autonomie liée à l’âge, à la maladie ou au handicap sont abandonnées au bout de trois mois suite à des difficultés pour les professionnels de santé et les patients à identifier leurs besoins réels et à tester les solutions de manière manière sécurisée et standardisée », notent les porteurs du projet.

C’est dans ce contexte qu’est née l’idée d’un espace alliant expérimentation, accompagnement, recherche et innovation. Un projet qui complète également le pôle Silver Valley, également basé à Ivry-sur-Seine, dans l’écosystème Charles Foix, et permet d’expérimenter et de développer des produits et services autour du grand âge.

L’UMS Autonomie, inauguré ce mercredi 4 décembre, a été déployé sur 1 600 m2 au sein de l’hôpital, sur deux niveaux du bâtiment Pasteur réhabilité. Regardez la vidéo de présentation du site. «Il développera la conduite d’études en milieu de vie reconstitué, dans un contexte de recherche adapté et standardisé, pour collecter les données nécessaires pour démontrer leur impact sur la vie des patients, démontrer leur efficacité et justifier à terme un soutien financier de solidarité nationale», défendre les porteurs de projets.

Financièrement, l’unité a pu voir le jour en tant que lauréate de l’appel à projets Sésame Filières – France 2030 (financé par l’État et le conseil régional d’Ile-de-France). Le projet bénéficie ainsi d’un financement régional de 6,1 M€ dans le cadre du Contrat de plan État-Région en Île-de-France.

Marche encore

Trois projets ont déjà été sélectionnés par la nouvelle UMS Autonomy pour être déployés. Le premier, LBO-MOB, porté par Eléonore Bayen, chef du service de médecine physique et de réadaptation à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, propose une solution alternative au fauteuil roulant pour retrouver la capacité de se lever et de marcher. Il sera testé sur 50 patients « je ne suis plus capable de marcher seul en raison de limitations de mobilité d’origine gériatrique et neurologique», explique le professeur.

S’auto-rééduquer après un accident vasculaire cérébral

La seconde (Agir-AVC), dirigée par Rebecca Haddad, chef du service de médecine physique et de réadaptation à l’hôpital Rothschild de Paris, vise à s’auto-rééduquer après un accident vasculaire cérébral grâce à un appareil « SRT5 ». qui propose des jeux pour stimuler la motricité et la cognition. « 124 patients hospitalisés utiliseront le SRT5 de manière autonome en dehors des séances de rééducation traditionnelles », développe le professeur.

Cette verticale santé est publiée un jeudi sur deux, hors vacances scolaires et jours fériés. Si vous souhaitez partager une information ou une initiative concernant la santé dans le Val-de-Marne, n’hésitez pas à nous contacter à [email protected].
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Retrouver le souffle

Le troisième projet (DYSMOB-COPD) est porté par Thomas Similowski, pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et directeur de l’UMRS 1158 Inserm-Sorbonne Université, et Marie-Cécile Nierat, ingénieur de recherche, UMRS 1158. consiste à stimuler le cerveau de patients souffrant d’insuffisance respiratoire chronique liée à la BPCO (maladie respiratoire principalement liée au tabac, qui touche 3,5 millions de personnes en France). Cette technique de stimulation cérébrale sera testée sur 60 patients atteints de BPCO sévère. “Elle évaluera son efficacité non seulement sur le symptôme, mais également sur les capacités des patients à réaliser les activités quotidiennes (marcher, monter les escaliers, utiliser les placards de la cuisine, etc.)», insistent les dirigeants de ce projet.

Pour en savoir plus sur la nouvelle unité, dirigée par Christine Boutet-Rixe, consulter son site dédié

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VIH en Ile-de-France : comment aller plus loin pour réduire les contaminations

Alors que l’Ile-de-France représente 40 % des cas de VIH en France pour 18 % de la population, soit 2 140 nouveaux cas de VIH ont été diagnostiqués en 2023, la contamination par ce virus reste un véritable sujet. A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, qui s’est tenue le 1er décembre, l’Agence régionale de santé et l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) Maladies infectieuses émergentes ont fait le point et proposent trois axes de travail prioritaires pour aller plus loin.

En termes de progrès, la région a presque atteint les objectifs de l’ONUSIDA connus sous le nom de 95-95-95. De quoi s’agit-il ?

• 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique : c’est aujourd’hui le cas de 94% d’entre elles en Île-de-France
• 95 % de ces personnes suivent un traitement antirétroviral : c’est aujourd’hui le cas de 96 % en Ile-de-France.
• 95% des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable : c’est le cas de 96% d’entre elles, pour qui la charge virale est inférieure à 200 copies/ml (seuil durablement indétectable).

Pour aller plus loin, l’ARS et l’ANRS, qui ont travaillé avec les acteurs de la lutte contre le VIH, ont formulé 25 propositions autour de 3 priorités :

Améliorer l’accès aux traitements préventifs (PrEP)

Le premier est d’améliorer l’accès aux traitements préventifs (PrEP). « Même si le nombre d’utilisateurs de la PrEP a doublé entre 2020 et 2023 pour atteindre 22 353 personnes, son usage reste trop restreint aux HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) résidant au centre de la région. » observer l’ARS et l’ANRS. L’accès à la PrEP reste donc insuffisant pour les personnes éloignées des services de santé spécialisés.« concentrés dans les centres urbains ». Pour pallier ces défauts, il est proposé de proposer ces soins dans des locaux associatifs, de développer les téléconsultations, de coopérer avec les médecins, sages-femmes et infirmiers, les centres de protection maternelle et infantile et autres centres de santé générale.

Bien évaluer la territorialisation de l’épidémie

Savoir où les nouveaux cas sont les plus nombreux permet de cibler les actions. Cela est possible en s’appuyant sur les données Coïncide, intégrées à la carte Cartoviz de l’Institut Paris Région.

Mieux communiquer les initiatives de dépistage et de traitement préventif

Pour faciliter l’accès aux initiatives de dépistage et de traitement, il est prévu de proposer une cartographie et un agenda détaillé. « Les réunions départementales permettront d’ajuster les actions, notamment celles menées en dehors des structures de santé (lieux publics, communautaires ou de convivialité). Ces efforts visent à rapprocher le dépistage des populations éloignées des soins, notamment grâce à une offre élargie de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD).

Les difficultés du CHI de Villeneuve-Saint-Georges mises en lumière par la Chambre régionale des comptes

Postes vacants, patrimoine immobilier vétuste, situation financière dégradée, concurrence des cliniques privées… Telles sont les conclusions inquiétantes de la Chambre régionale des comptes à l’égard de l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, qui s’était pourtant remis d’une situation financière morose il y a quelques années. . Un témoignage de plus des difficultés de l’hôpital public, situé dans un quartier lui-même très pauvre.
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L’AP-HP claque la porte de

L’AP-HP a décidé de se retirer de la plateforme X (ex Twitter) « dont les conditions de régulation et de modération ne permettent plus de garantir un cadre de communication compatible avec la lutte contre la désinformation, le respect d’un débat apaisé et la protection des valeurs qui fondent la mission médicale et scientifique de notre établissement », annonce l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, qui compte une quarantaine d’établissements dans la région. L’institution a décidé de migrer vers le réseau Bluesky, en plus de Linkedin, Instagram, Facebook et Youtube. Initié en 2019 et lancé en 2021, Bluesky a d’abord été financé par Twitter, à l’époque où ce réseau était dirigé par son fondateur Jack Dorsey, avant de se séparer de Twitter fin 2021. D’abord ouvert sur invitation en octobre 2022, il a ouvert à tout le monde en 2023 et a vu affluer des millions de nouveaux utilisateurs depuis le rachat de Twitter, rebaptisé X, par Elon Musk, qui est notamment revenu sur l’ancienne réglementation qui visait à prévenir la désinformation. Dans le Val-de-Marne, les comptes AP-HP Bluesky sont :
– Hôpital Charles-Foix AP-HP : @hopitalcharlesfoix.bsky.social
– Bicêtre AP-HP Hospital: @hopitalbicetre.bsky.social
– Paul-Brousse AP-HP Hospital: @hoppaulbrousse.bsky.social
– Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor AP-HP : @hophenrimondor.bsky.social

L’hôpital privé de Thiais touché par le vol des données d’Aleo Santé

Cinq établissements de santé franciliens sont concernés par la fuite de données de santé du groupe Aleo Santé qui pourrait concerner des milliers de patients, selon des sources concordantes proches du dossier. Lire l’article