accélérer le dépistage du VIH pour éliminer le virus

accélérer le dépistage du VIH pour éliminer le virus
accélérer le dépistage du VIH pour éliminer le virus

« Savoir qu’on est porteur du virus est essentiel. » dimanche 1est En décembre 2024, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, les autorités sanitaires rappellent l’importance du dépistage.

Après une baisse des découvertes d’infection à VIH jusqu’en 2021, le taux de découverte d’infection à VIH a recommencé à augmenter en 2023. « 45 % des découvertes du VIH en région Centre-Val de Loire se font tardivement, retardant ainsi la prise en charge et augmentant les risques de transmission »soulignent les services de l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire.

« L’incitation au dépistage doit être renforcée »

“L’épidémie cachée, c’est-à-dire celle qui touche les personnes porteuses du VIH qui l’ignorent, représente un obstacle majeur à l’élimination du virus”, déclare Clara de Bort, directrice générale de l’ARS. L’encouragement au dépistage doit être renforcé pour donner à chacun la possibilité de bénéficier de traitements qui changent la vie et brisent la chaîne de transmission. »

Depuis 2022, il est possible de réaliser gratuitement un test VIH dans tous les laboratoires. Il est pris en charge à 100% sans limite d’âge (1). “Nous avons fait circuler l’information à l’accueil des laboratoires, confirme François Blanchecotte, directeur général du Centre Laborizon et président du syndicat national des biologistes. Lorsque les patients se présentent avec une prescription pour un autre test, il peut également leur être proposé de passer un test de dépistage du VIH. »

Chaque mois, en , 80 000 tests VIH sont réalisés par les laboratoires. « À 19 € le test, cela représente 1,5 million d’euros, financé aux deux tiers par l’assurance maladie et le reste par la convention des laboratoires. »

S’ils le souhaitent, les mineurs peuvent également passer le test tout en restant anonymes. “En fonction de la situation, nous les orientons vers le centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic”précise Romuald Levillain, président du laboratoire Cerballiance. Et d’insister : « Il n’y a pas d’âge pour subir un test de dépistage du VIH. Plus vous êtes traité tôt, moins il y a d’effets secondaires.souligne le praticien.

Lorsqu’ils sont positifs, les résultats des tests VIH ne sont pas communiqués par courrier mais lors d’un entretien. « Cela fait partie de nos missions, nous avons suivi des formations pour annoncer et rassurer. »

Des autotests moins vendus

Les pharmacies participent également au dépistage du VIH en proposant des autotests. “La demande n’est pas très forte”reconnaît Julien Chauvin, président du Syndicat des pharmaciens communautaires d’Indre-et-Loire. Dans le département, 300 autotests ont été vendus en 2024 contre 454 en 2023, » alors que le prix du test est passé de 18 € à 16 €. »

Contrairement au test réalisé en laboratoire, cet autotest acheté en pharmacie s’adresse à une population ciblée. « Plutôt des gens qui ont des partenaires réguliers depuis plusieurs mois. Sinon, le risque est d’avoir un faux négatif, ce qui est peut-être dangereux. »

(1) Depuis septembre 2024, la gratuité a été étendue à quatre infections sexuellement transmissibles, pour les moins de 26 ans : l’hépatite B, la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia.

 
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