Une étude pourrait bouleverser notre perception des substances psychoactives que l’on pourrait aisément qualifier de drogues. En effet, elles protégeraient le cerveau des risques inhérents à la vieillesse. Est-ce à dire que la psilocybine, le LSD, la MDMA et le cannabis seront prescrits ?
Les substances psychoactives sont depuis longtemps condamnées à juste titre. Pour rappel, ce terme recouvre à la fois LE drogues licites (tabac, alcool, opiacés, substituts, médicaments psychotropes tels que les hypnotiques, les benzodiazépines, les antidépresseurs)…) et non légaux (cannabis, cocaïne, ecstasy, MDMA ou amphétamine, etc.) explique la Haute Autorité de Santé.
Ces substances étaient jusqu’à présent unanimement décriées. Elles peuvent provoquer plusieurs maladies allant de la dépression au cancer. Ils sont également à l’origine d’accidents car ils perturbent le bon fonctionnement de nos cerveau. La consommation, même occasionnelle, risque de nuire à la santé des consommateurs et de menacer leur sécurité.
Effets sur la vieillesse ?
Sauf qu’en réalité, ces substances pourraient tout de même avoir un petit effet bénéfique sur notre cerveau. C’est la conclusion d’une enquête menée auprès de 3.294 adultes américains âgés de 42 à 92 ans et relayée par le site Science Alert.
Ce dernier estime que la consommation d’un hallucinogène, quelle que soit sa nature, pourrait réduire les risques de symptômes dépressifs mais aussi stimuler les fonctions cérébrales supérieures. Plusieurs éléments pourraient être évalués : le raisonnement inductif, la fluidité verbale, la mémoire de travail, la vitesse de traitement, la commutation de l’attention et le contrôle inhibiteur. Tous les résultats étaient meilleurs chez les personnes qui avaient consommé ces substances.
Des chercheurs appellent à la dépénalisation
«Les gouvernements fédéral et étatiques devraient décriminaliser psychédéliques afin que la recherche puisse être menée de manière à garantir sa fiabilité et sa validitéDes recherches longitudinales supplémentaires, incluant des échantillons cliniques et communautaires, sont essentielles. [pour] « Utiliser les psychédéliques comme thérapie alternative… dans la fonction cognitive en fin de vie », expliquent les chercheurs en gérontologie Kallol Kumar Bhattacharyya et Kaeleigh Fearn.
En effet, ces scientifiques sont convaincus d’une chose : la recherche visant à limiter le vieillissement cérébral pourrait bel et bien trouver une solution avec ces médicaments. Mais même si certains effets devaient s’avérer bénéfiques, il ne faut pas oublier qu’ils sont surtout… dangereux.
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