De nombreuses études ont déjà démontré que la pratique régulière d’une activité physique contribuait à réduire le risque cardiovasculaire global ou encore le développement de certains cancers.
Bouger permettrait également de prévenir certaines maladies neurodégénératives. Ainsi, selon la Fondation Vaincre Alzheimer, pratiquez 150 minutes par semaine » aide à prévenir la réduction du volume cérébral, notamment de l’hippocampe, souvent observé chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Cette région est associée à la mémoire et à la production de nouveaux neurones. »
Guerriers du week-end
Mais quand il s’agit de sport, qu’est-ce qui est le plus important : la régularité ou l’intensité ? Pour le savoir, des chercheurs mexicains se sont penchés sur un profil très précis d’athlètes, ceux que l’on appelle les « guerriers du week-end ». Bref, ceux qui, souvent par manque de temps en semaine, concentrent toute leur activité physique sur deux jours.
Les scientifiques ont suivi plus de 10 000 participants répartis en trois groupes : les sédentaires, ceux qui pratiquent la semaine, et ceux qui s’y consacrent principalement le week-end.
Après 16 années d’étude, les résultats sont particulièrement encourageants pour ceux qui ont un emploi du temps chargé : par rapport aux personnes qui ne faisaient pas d’exercice, les sportifs du week-end étaient moins susceptibles (-13%) de développer un trouble cognitif léger. Contre 12% pour les sportifs réguliers !
« L’effet protecteur de l’exercice sur la santé cérébrale s’explique notamment par l’augmentation des facteurs neurotrophiques (protéines responsables de la croissance et de la survie des neurones en développement et du maintien des neurones matures – ndlr) et plasticité cérébrale », expliquent les auteurs.
« L’activité physique est également associée à un volume cérébral plus important et à de meilleures fonctions exécutives et de mémoire.. »
Source : https://bjsm.bmj.com/content/early/2024/09/26/bjsports-2024-108460
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