520 nouveaux cas détectés en moyenne par an et plusieurs dizaines de décès directement liés. Le cancer de la prostate n’épargne pas le Luxembourg, il est même “le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez l’homme” et “le deuxième parmi les cancers les plus mortels”, détaille le Registre national du cancer.
Mardi, le ministère de la Santé a rappelé à tous les hommes du pays de « faire attention aux symptômes pouvant être une manifestation du cancer de la prostate ». Quels sont-ils? « Besoins fréquents ou urgents d’uriner, difficultés à uriner, écoulement urinaire faible ou interrompu, sensation de brûlure ou de douleur à la miction, présence de sang dans les urines ou dans le sperme » détaille l’Institut Gustave Roussy à Paris. Pour Martine Deprez, ministre de la Santé, « il est essentiel que les hommes connaissent et reconnaissent les signes évocateurs ».
« Après 50 ans, un homme sur deux développe des modifications bénignes de la prostate, mais le risque de cancer ne peut être exclu », insiste le ministère luxembourgeois de la Santé, indiquant que « le cancer de la prostate présente des symptômes similaires à certaines maladies bénignes. D’où l’importance de consulter un médecin en cas de doute, de poser un diagnostic le plus tôt possible et de procéder à des examens complémentaires avant de débuter des traitements.
L’obésité, les facteurs héréditaires ou les antécédents familiaux sont évidemment des éléments qui augmentent le risque. Au Luxembourg, un pic de cancer de la prostate est principalement observé chez les hommes « entre 75 et 79 ans ».
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