« Dr Swan » est un médecin pas comme les autres… Développé sur cinq ans par le start-up française SquareMindc’est en fait un robot. Dans un article de parisien datant du 29 septembre 2024, il nous dévoile ses secrets.
Le cygne est composé d’un bras électronique équipé d’une caméra extrêmement précis. Ce dernier, semblable au loupe d’un dermatologuen’a besoin que de cinq minutes pour prendre des photos du lésions et grains de beauté d’un patient. Ces photos sont ensuite analysées à l’aide d’un logiciel.intelligence artificiellequi les compare avec ceux de la réunion précédente, mais aussi avec sa base de données.
Vers un remplacement du dermatologue ?
Rassurez-vous : l’objectif de quel robot n’est pas de remplacer un docteur en chair et en osmais pour l’aider. Le dermatologue reste celui qui donne l’avis final après analyse. Mais Swan permetautomatiser certaines tâches pour gagner en rapidité et en productivité. Il peut aussi référer pour des examens complémentaires.
A terme, les concepteurs de l’outil espèrent que l’examen de Swan pourra être réalisé à distance depuis le médecin, qui n’aura alors plus qu’à recevoir les photos. Ils pensent par exemple à centres médicaux spécialisésou encore des bus sanitaires. Ces dernières se développent depuis plusieurs années et sillonnent la France pour tenter de pallier au problème de déserts médicaux.
En effet, selon une étude de Sanofi, il a fallu en moyenne 104 jours en 2023 pour voir un dermatologue en France. C’est une des spécialités qui doit affronter le manque de renouvellement des praticiensce qui ne va pas s’améliorer dans les années à venir.
Un cancer courant mais évitable
Des initiatives comme Swan interviennent dans un contexte où cancers de la peau sont les plus répandus en France. Parmi eux, le le mélanome tue 2 000 personnes chaque année in France, according to Santé Publique France.
Cependant, si c’est diagnostiqué très tôtun patient atteint de ce cancer a 99 % de chances de survie. C’est pourquoi les solutions comme Swan se développent. Un test sera bientôt réalisé dans trois centres médicaux en Franceet ses concepteurs espèrent développer à terme leur solution dans tout le pays.