Un nouveau foyer de grippe aviaire vient d’être confirmé dans un élevage de volailles à Evellys dans le Morbihan. Le dépeuplement est en cours et une enquête épidémiologique est menée pour trouver l’origine probable de la contamination. Le préfet du Morbihan a décidé d’étendre la zone réglementée de protection et de surveillance autour des établissements contaminés.
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Un nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) vient d’être confirmé, le 2 novembre 2024, dans un élevage de volailles d’Evellys dans le Morbihan. Le dépeuplement est en cours.
Une enquête épidémiologique est en cours pour trouver l’origine probable de la contamination.
Ce dimanche, dans un communiqué, la Préfecture du Morbihan a annoncé que« Afin d’éviter l’introduction du virus dans les élevages, le préfet du Morbihan a décidé d’étendre zone réglementée de protection et de surveillance dans un rayon de 3 et 10 km autour de la établissements contaminés ».
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- Les communes concernées dans le rayon de 3 km autour des établissements contaminés sont : Moréac, Evellys, Plumeliau-Bieuzy, Reguiny.
- The municipalities, in whole or in part, affected by the 10 km zone, in addition to the 4 municipalities mentioned previously, are: Bignan, Buléon, Crédin, Kerfourn, Lantillac, Locminé, Moustoir-Ac, Guénin, La Chappelle-Neuve, Noyal- Pontivy, Pleugriffet, Plumelin, Radenac, Saint-Allouestre and Saint-Thuriau.
Dans ce communiqué encore, la Préfecture du Morbihan précise que dans ce domaine, “deux zones de surveillance épidémiologique sont mises en place” :
Les services de l’Office français de la biodiversité (OFB), appuyés par la fédération départementale des chasseurs, sont chargés de contrôler la collecte des oiseaux sauvages trouvés morts pour analyse, en utilisant le réseau de surveillance des causes de mortalité de la faune sauvage (réseau SAGIR). Dans le cas où les cadavres d’oiseaux sauvages ne seraient pas remis aux autorités, ils devront être pris en charge par la mairie de la commune qui les mettra à disposition pour équarrissage.
- Dans les fermes avicoles et les éleveurs d’oiseaux
– Un recensement est effectué de tous les lieux d’élevage de volailles, d’élevages commerciaux ou non, et autres oiseaux captifs en liaison avec les mairies. La surveillance et le suivi des exploitations agricoles sont assurés par des vétérinaires sanitaires qui effectueront une visite systématique.
-Les rassemblements de volailles ou autres oiseaux captifs tels que les foires, marchés et expositions sont également interdits dans les zones de protection et les zones de surveillance.
– Les mouvements de placement et de sortie des volailles, des poussins d’un jour et des œufs à couver sont également interdits dans les zones de protection et les zones de surveillance.
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Enfin, dans son communiqué, le préfet du Morbihan rappelle les mesures de sécurité qui doivent être prises : « De manière générale, et afin de limiter la propagation du virus, qui peut avoir des conséquences importantes
conséquences économiques, les professionnels de la filière avicole, comme les personnes élevant des volailles, à respecter strictement les mesures de biosécurité, du département et à rester extrêmement vigilant.
De même, les gestes barrières sont de mise pour chacun afin de limiter la transmission du virus entre animaux :
• Évitez tout contact avec les oiseaux sauvages, y compris les plumes et les déjections,
• Ne pas ramasser ni toucher les oiseaux sauvages, malades ou morts,
• N’entrez pas en contact avec des oiseaux domestiques.
Dans ce contexte, la Préfecture rappelle que la découverte de cadavres d’oiseaux sauvages ou d’oiseaux malades doit être signalée immédiatement à la mairie du lieu de découverte et au réseau SAGIR au 02 97 47 02 83.
-Les cadavres ne doivent pas être manipulés et toute personne potentiellement en contact avec l’avifaune (chasseur, promeneur, forestier, agriculteur ou autre) doit prendre toutes les précautions pour ne pas introduire le virus dans le compartiment domestique.
-Pour les opérateurs ou les particuliers, si une mortalité anormale est constatée, le titulaire est invité à contacter immédiatement son vétérinaire ou la direction départementale de la protection de la population à l’adresse suivante : [email protected]
-Pour toutes autres questions, les particuliers possédant une basse-cour ou des oiseaux d’ornement peuvent s’adresser à leur mairie.
Pour rappel, la France est à risque « modéré » d’IAHP depuis le 16 octobre 2024. La consommation de viande, de foie gras et d’œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille, ne présente aucun risque. risque pour les êtres humains.