un nouveau regard sur l’histoire d’un groupe légendaire

un nouveau regard sur l’histoire d’un groupe légendaire
un nouveau regard sur l’histoire d’un groupe légendaire

Il existe de nombreux films consacrés aux Beach Boys : plusieurs biopics (dont « Love Years Mercy » de Bill Pohlad), téléfilms, documentaires… Pour « The Beach Boys », Frank Marshall (coproducteur de la saga « Indiana Jones » et plus grand Spielberg) s’est associé au réalisateur Thom Zimny, fidèle archiviste de Bruce Springsteen, avec l’ambition de résumer en deux petites heures l’histoire complexe de l’un des groupes les plus populaires de l’histoire.

Chronologiquement, le récit suit le protocole du « storytelling » américain : les anecdotes se succèdent, souvent savoureuses, tirées d’archives filmées : « Surfing ? Je l’ai essayé une fois et la planche m’a effleuré la tête. Je n’y ai plus jamais remis les pieds », avoue Brian Wilson. L’influence du groupe vocal The Four Freshmen, les premières répétitions, le départ – puis le retour – d’Al Jardine pour poursuivre des études supérieures, l’émulation née de la rivalité entre Beatles et Beach Boys… Tout y est.

Doux, mais vertigineux

C’est plus loin, autour des écueils, que l’histoire fascine. Face à l’influence de son père, Murray Wilson, sur le groupe de ses fils, à la fausse désinvolture du frère cadet, à l’hostilité de Mike Love envers les expérimentations musicales de son cousin Brian, à la dérive psychiatrique de ce dernier… Beaucoup découvriront que les Beaches Boys étaient autrefois deux groupes différents : l’un donnant des concerts à travers le monde, et un autre chargé d’enregistrements instrumentaux (notamment « Pet Sounds »), composé de Brian et des musiciens de The Wrecking Crew.

Impliqué dans la production du film et visiblement soucieux de redorer son image écornée, Mike Love omet ou minimise les sordides affaires judiciaires qui vont ruiner le groupe. Idem, la drogue, les conflits, le casus belli autour du projet « Smile », la noyade de Dennis Wilson… Tout ce qui embarrasse les survivants semble volontairement lissé dans cette production Disney.

Reste l’essentiel : la musique vertigineuse de Brian Wilson, génie devenu fantôme.

Sur Disney+, à partir du 24 mai.

 
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