Le changement climatique pourrait être à l’origine de l’aggravation de certaines maladies cérébrales : Actualités

Le changement climatique pourrait être à l’origine de l’aggravation de certaines maladies cérébrales : Actualités
Le changement climatique pourrait être à l’origine de l’aggravation de certaines maladies cérébrales : Actualités

Selon une étude publiée dans la revue scientifique « The Lancet Neurology », la hausse des températures et du taux d’humidité dans certaines régions accentue les symptômes des maladies cérébrales, comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, voire les accidents vasculaires cérébraux.

C’est encore un autre constat alarmant qui concerne directement le changement climatique. Selon les résultats d’une étude publiée dans la revue La neurologie du LancetMardi 21 mai, la hausse des températures et de l’humidité partout dans le monde aggrave les symptômes des maladies cérébrales chez de nombreux patients.

Selon les experts, les conséquences pourraient devenir dramatiques dans les années à venir puisque plusieurs pathologies, dont les accidents vasculaires cérébraux, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, mais aussi les migraines, la méningite, l’épilepsie, les plaques de sclérose et la schizophrénie, pourraient devenir de plus en plus graves sur le cerveau des cas atteints. .

Le cerveau s’adapte moins bien que le corps humain aux conditions climatiques

L’étude souligne que le corps humain s’est adapté, au cours de plusieurs millénaires d’évolution, à différentes conditions climatiques mais que cette acclimatation est plus compliquée pour le cerveau, qui a besoin d’une certaine plage de température pour optimiser son fonctionnement. Selon les spécialistes, c’est entre 20 et 26 degrés et avec un taux d’humidité fixé entre 20 et 80 % que le cerveau humain est en pleine possession de ses moyens.

Lorsqu’il fait particulièrement chaud, comme c’est le cas dans de plus en plus de régions du monde en raison du réchauffement climatique, la régulation de la température dans le cerveau échoue, ce qui peut augmenter le risque de dysfonctionnement. Si une personne souffre déjà d’une maladie cérébrale, les symptômes s’aggravent et la maladie devient donc de plus en plus douloureuse.

publié le 22 mai à 12h17, Quentin Marchal, 6Medias

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