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Actualités éditoriales
Publié le
20 octobre 2024 à 6h36
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Certaines femmes peuvent faire un test de salive pour diagnostiquer l’endométriose: la Haute autorité de santé a donné vendredi son feu vert aux soins, via un système d’exonération, mais attend des résultats complémentaires avant un éventuel “remboursement large et durable”.
Une entreprise lyonnaise en action
Le Ziwig biotech lyonnaise Disposant désormais d’un protocole d’étude clinique jugé suffisamment solide, “la HAS est favorable à un soutien financier exceptionnel à Endotest”, via un dispositif dit “d’innovation”, “pour permettre ainsi à certains patients d’y accéder le plus rapidement possible”, a-t-elle précisé. dans un communiqué de presse.
Interrogé par leAFPle ministère de la Santé a indiqué qu’il suivrait l’avis de la HAS.
Certaines femmes de plus de 18 ans, pour lesquelles une endométriose est fortement suspectée, pourront donc réaliser gratuitement ce test dans ce cadre.
Étude clinique sur 2 500 patients
Leur traitement sera conditionné à la participation à une étude clinique, qui prévoit d’inclure 2 500 patients, répartis dans 80 centres bénévoles.
“L’étude clinique réalisée dans ce cadre permettra de donner un accès précoce et sécurisé au test et de collecter les données manquantes en vue d’une future évaluation pour un traitement de droit commun” et d’un éventuel “remboursement large et durable”, a précisé la HAS. .
Car si ce test affiche « des premiers résultats cliniques encourageants et un caractère innovant, par sa nouveauté dans l’indication, son caractère non invasif et son potentiel à couvrir un besoin médical qui ne l’est pas », les données disponibles jusqu’alors étaient jugées « insuffisantes ». par l’autorité sanitaire.
La HAS a donc “accompagné l’industriel pour qu’il développe un protocole d’étude clinique suffisamment robuste pour répondre aux conditions d’entrée” du paquet innovation, selon son communiqué.
Test déjà vendu ailleurs
Ce dispositif d’accompagnement exceptionnel et temporaire vise à faciliter l’accès des patients aux technologies innovantes, en permettant un soutien financier dès la mise en œuvre de l’étude clinique pour établir la preuve de son efficacité.
Pour Endotest, l’objectif de l’étude est d’évaluer les changements dans les décisions médicales liées au résultat du test – notamment la réduction des laparoscopies –, et leur pertinence, selon la description faite par l’autorité sanitaire.
L’Endotest est vendu depuis près de deux ans dans une dizaine de pays d’Europe et du Moyen-Orient, “à environ 1.000 euros”, selon Ziwig.
Maladie chronique qui touche environ une femme sur dix
Maladie chronique qui touche environ une femme sur dix, l’endométriose se traduit généralement par de fortes douleurs lors des règles et/ou des problèmes de fertilité.
Aujourd’hui encore, son diagnostic est souvent fortuit, avec un retard moyen de sept ans. Il n’existe actuellement aucun traitement définitif pour l’endométriose, bien qu’un traitement hormonal et/ou chirurgical puisse parfois enrayer sa progression.
“Cette maladie nécessite des mesures fortes afin de mieux la comprendre, mieux la détecter et mieux la gérer”, a assuré mardi la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq à Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé devenu député PFN, qui s’est inquiété que des mesures pour l’endométriose pourrait bénéficier d’une réduction des coûts de l’assurance maladie.
Source : AFP
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