Jeudi, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé qu’un nouvel arbitrage européen avait été lancé concernant l’utilisation de médicaments contenant 1 mg de finastéride. En 2019 déjà, plusieurs traitements contre l’alopécie androgénique chez l’homme contenant cette molécule avaient été pointés du doigt pour les effets secondaires qu’ils provoquaient.
Propecia, Chibro-Proscar et les génériques prescrits pour lutter soit contre la calvitie, soit contre l’hypertrophie bénigne de la prostate selon leur dosage en finastéride, peuvent entraîner « des risques de troubles de la fonction sexuelle et de troubles psychiatriques ». Cette note d’information aux professionnels de santé a été adressée en février 2019 par les laboratoires. Cela s’est traduit par des avertissements sur les boîtes ainsi qu’une brochure d’information pour les patients.
Troubles sexuels et idées suicidaires
“Malgré ces actions, des cas graves de troubles psychiatriques et de troubles sexuels continuent de nous être signalés”, assure l’ANSM. L’agence ajoute que « les idées suicidaires ont récemment été reconnues comme un effet indésirable potentiel » du Propecia 1 mg et du Chibro-Proscar 5 mg.
L’ANSM a donc annoncé jeudi que l’Agence européenne du médicament allait réévaluer la balance bénéfice/risque des médicaments contenant du finastéride ou du dutastéride. Réévaluation pouvant conduire au retrait des autorisations de mise sur le marché.
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