Sensibiliser au risque d’arrêt cardiaque chez les femmes

Sensibiliser au risque d’arrêt cardiaque chez les femmes
Sensibiliser au risque d’arrêt cardiaque chez les femmes

En , 200 femmes meurent chaque jour de maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité féminine. Partant de ce constat, la fondation Agir pour le coeur des femmes œuvre au quotidien sur le terrain pour que les femmes améliorent la santé de leur système cardiovasculaire. Le 29 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale du cœur, la fondation a mené une nouvelle campagne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque. Revenons sur les informations partagées lors de cette journée.

The campaign launched by the Agir pour le cœur des femmes foundation

Un constat alerte les autorités sanitaires et tous les professionnels de santé : dans les lieux publics, les femmes sont moins susceptibles, par rapport aux hommes, de bénéficier d’un massage cardiaque. Ainsi, lorsqu’un arrêt cardiaque survient en dehors de l’hôpital, les femmes courent un risque de décès deux fois plus élevé que les hommes.

Savoir! Chaque année, 80 000 personnes en France sont victimes d’un infarctus du myocarde et 10 % des victimes décèdent dans l’heure qui suit cette maladie. Sept fois sur dix, ces accidents se produisent devant témoins.

Avec son « Bus Cœur des Femmes », la Fondation Agir pour le cœur des femmes a réalisé, en l’espace de trois ans, des bilans cardiovasculaires sur plus de 12 000 femmes en situation de vulnérabilité. Pour connaître l’itinéraire du bus et vérifier s’il passe près de chez vous, rendez-vous sur cette page.

Le 29 septembre, la Fondation a lancé une campagne médiatique nationale avec des visuels choquants pour sensibiliser à l’arrêt cardiaque chez les femmes. Pour Thierry Drilhon, co-fondateur de la Fondation qui s’est exprimé dans un communiqué « L’arrêt cardiaque n’est que la conséquence d’une maladie sous-jacente qui peut être détectée et traitée. »

Symptômes de crise cardiaque chez les femmes

Avant la ménopause, les femmes sont quatre fois moins susceptibles de souffrir d’un infarctus du myocarde que les hommes. Toutefois, compte tenu de l’augmentation du tabagisme et de l’obésité chez les femmes, cet écart tend depuis plusieurs années à devenir moins important. Après la ménopause, le risque est équivalent dans les deux populations.

Pour réduire l’arrêt cardiaque, urgence absolue mettant en jeu le pronostic vital, il est essentiel d’agir le plus tôt possible et d’en reconnaître les signes avant-coureurs assez atypiques chez la femme.

As the Fondation Agir pour le cœur des femmes points out, the atypical warning symptoms in women are:

  • Grande fatigue pendant l’exercice ;
  • Essoufflement;
  • Angoisse ;
  • Signes digestifs (nausées et douleurs à l’estomac, brûlures d’estomac) qui surviennent avant les douleurs thoraciques.

Et les symptômes retrouvés chez les femmes comme chez les hommes sont :

  • Oppression ou écrasement dans la poitrine ;
  • Palpitations ;
  • Inconfort, vertiges et vertiges pouvant être suivis d’une perte de conscience.

Comme le symptôme classique de l’homme (douleur soudaine, semblable à un vice, dans la poitrine, irradiant vers le bras gauche et la mâchoire) n’apparaît pas systématiquement chez la femme lors d’un infarctus du myocarde, les témoins n’osent souvent pas réaliser les gestes qui sauvent quel massage cardiaque. .

Arrêt cardiaque : pourquoi il existe une différence de prise en charge entre hommes et femmes ?

Plusieurs préjugés et obstacles expliquent pourquoi les femmes sont moins bien prises en charge lors d’un arrêt cardiaque.

Tout d’abord, dans la population générale, les crises cardiaques sont plus susceptibles d’être attribuées aux hommes. Mais depuis plus de trente ans, la majorité des femmes ont adopté un mode de vie similaire à celui des hommes et propice à la survenue de problèmes cardiovasculaires. Comme la consommation de tabac et d’alcool, l’adoption d’un mode de vie stressant sans activités physiques ou encore une alimentation déséquilibrée.

Sans oublier que les femmes sont impactées négativement par les facteurs de risque hormonaux dont la contraception aux œstrogènes de synthèse (surtout après 35 ans avec un tabagisme actif), les grossesses compliquées et la ménopause.

Les différences dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque féminin s’expliquent notamment par :

  • Manque de connaissances sur les crises cardiaques féminines et leurs différents symptômes ;
  • Un préjugé de genre pensant que si une femme s’effondre, il s’agit d’un malaise vagal et non d’un infarctus du myocarde ;
  • La peur de masser le sein d’une femme ;
  • La peur que les seins interfèrent avec le massage cardiaque ;
  • La présence de plus en plus prépondérante de femmes âgées vivant seules avec un risque élevé de décès à domicile sans témoins.

La communication et la prévention seront essentielles pour réduire l’infarctus du myocarde féminin. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 80 % des accidents cardiovasculaires sont évitables. En effet, l’information, l’éducation sanitaire et un suivi médical régulier réduisent considérablement les risques.

Julie P., journaliste scientifique

Sources

 
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