Nemo, l’artiste suisse qui défie les codes à l’Eurovision (VIDEO)

Nemo, l’artiste suisse qui défie les codes à l’Eurovision (VIDEO)
Nemo, l’artiste suisse qui défie les codes à l’Eurovision (VIDEO)

Les fans de musique de toute l’Europe se préparent à se réunir pour l’Eurovision. Parmi les parieurs, un nom porteur d’un message universel se démarque. Il s’agit de Nemo, l’artiste suisse non binaire qui, avec son titre « The Code », s’apprête à représenter la Suisse. J’ai eu le privilège de m’entretenir avec Nemo, ainsi qu’avec Jean-Marc Richard, figure emblématique du concours, pour évoquer cette chanson, son impact et les enjeux de ce concours pas comme les autres.

“Non, on ne se lasse pas, car c’est différent chaque année”, commence Jean-Marc Richard, vétéran de 33 Eurovisions. «Et surtout, ce qui est intéressant, c’est que chaque année, la chanson suisse apporte quelque chose de nouveau. »

Nemo, originaire de Bienne et résidant en Allemagne, nous propose avec « The Code » une œuvre éclectique et dynamique, mélangeant divers styles musicaux. « C’était une de ces situations où j’ai l’impression qu’il y a deux types de musique à faire et qu’on ne peut pas vraiment décider dans quel état on va tomber », explique Nemo. « Il y a ce moment où vous écrivez et où vous pensez à chaque phrase, et puis il y a cette étape où tout se passe en vous, et vous ne pensez même pas à ce que vous créez à ce moment-là, vous le faites simplement. et puis vous vous demandez comment c’est arrivé. »

L’artiste décrit le processus créatif spontané derrière « The Code », né lors d’un camp de la Société Suisse des Auteurs. «C’était ma première participation au camp SUISA et je pensais y être invité en tant qu’auteur… et puis je me suis dit: ‘Ah, ok, alors on écrit pour moi?’ Allons-y ! » Et c’était tellement une bonne expérience que le lendemain, je me suis tout de suite dit : « Bon, je vais chanter pour moi, c’est tellement amusant ! “Et c’est là que le code est entré en jeu…”

L’Eurovision, au-delà d’être un événement musical, est souvent perçue à travers le prisme de la géopolitique. Jean-Marc Richard souligne l’importance des dynamiques politiques, mais aussi la capacité de la compétition à transcender ces considérations. “Je pense que c’est une des particularités de l’Eurovision, mais ce qui est intéressant cette année, c’est qu’il y a une telle diversité dans les chansons qu’à terme, au-delà de cet enjeu géopolitique, je crois que nous pourrons nous réunir pour faire une vraie compétition avec quelque chose. cela nous rapproche les uns des autres. »

Nemo aborde la compétition avec une perspective personnelle, axée sur l’authenticité, sans laisser la politique s’immiscer. « La seule chose que je peux faire, c’est écrire quelque chose qui est vrai pour moi et avec lequel je me sens profondément connecté. »

L’artiste non binaire parle également de son parcours personnel vers la découverte de soi. «Cela a été un long processus pour moi… Et c’est un voyage continu et un beau voyage pour moi parce que cet espace m’apporte beaucoup de liberté et beaucoup de joie, beaucoup de sensation de bien-être dans mon corps pour la première fois. »

Quant à la prochaine prestation à l’Eurovision, Nemo reste discret sur les détails, mais promet une scénographie à la hauteur de la diversité de sa chanson. « Nous travaillons actuellement sur un design différent, avec deux merveilleux créateurs suédois travaillant sur le costume de scène. Et ça va être… Je l’aime déjà, mais je ne peux pas encore vraiment en dire grand chose. »

Avec « The Code », Nemo incarne non seulement la diversité musicale, mais aussi un message de tolérance et d’acceptation de soi qui résonne puissamment dans le cœur de l’Eurovision. Un message qui, sans aucun doute, résonnera auprès des spectateurs du monde entier.

Avec l’IA

 
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