démêler la vérité de la fiction !

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– Il accélère le transit intestinal, réduisant l’exposition de la muqueuse digestive aux cancérigènes issus des aliments.

De manière générale, il est recommandé de pratiquer au moins cinq jours par semaine au moins 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée (comparable à la marche rapide), ou de pratiquer 20 minutes d’activité physique intense trois jours par semaine. élevé (comparable au jogging).

Pratiquer une activité physique réduit le risque de récidive de 24 %. VRAI

En effet, pratiquer une activité physique après un diagnostic de cancer du sein réduit le risque de récidive de 24 %, et le risque de décès par cancer de 28 % (1).

Pendant le traitement, l’activité physique contribue à une meilleure qualité de vie des patients puisqu’elle améliore la tolérance aux traitements et réduit leurs éventuels effets secondaires. Il réduit également de 36 % en moyenne la fatigue induite par ces soins et améliore le sommeil et l’image corporelle (2).

« L’activité physique adaptée (APA) est un traitement à ne pas arrêter ! souligne le Dr François D’Halluin, chirurgien du sein à l’Institution Rennais du Sein. L’APA contribuera également à renforcer le muscle cardiaque pendant et après la chimiothérapie et à améliorer la mobilité de l’épaule après une dissection axillaire et une mastectomie. »

Une femme atteinte d’un cancer du sein ne pourra pas avoir d’enfants. FAUX

L’oncofertilité est une discipline qui tente d’apporter une protection à long terme contre les effets secondaires des traitements contre le cancer du sein sur la fertilité de la patiente. « Avant, nous voulions sauver une femme ; maintenant, nous voulons sauver une femme en limitant les effets secondaires à long terme », explique le Dr Solène Duros, gynécologue-obstétricienne au CHU de Rennes. C’est pourquoi une consultation d’oncofertilité est proposée à chaque femme de moins de 40 ans.

Plusieurs techniques existent : la congélation des ovocytes avec ou sans stimulation ovarienne ; congeler des embryons; retirer un ovaire. La technique choisie se fait au cas par cas.

Attention cependant, une séance d’oncofertilité ne peut pas non plus garantir à 100 % d’avoir un enfant : « La congélation d’ovocytes ne garantit pas une grossesse à 100 %, ce n’est pas une assurance ; mais c’est quand même un piège !

Selon une étude récente, 80 % des femmes de moins de 35 ans auront une grossesse spontanée après un cancer du sein et 73,7 % entre 35-39 ans », poursuit la spécialiste.

Le tabac et l’alcool ont un impact sur le développement du cancer du sein. VRAI

La consommation de tabac est associée à un risque accru de plusieurs cancers, dont le cancer du sein.

Concernant l’alcool, l’augmentation du risque de cancer du sein est significative à partir d’une consommation moyenne d’un verre par jour. Des études de référence attribuent 15 % des cancers du sein à une consommation régulière d’alcool, même modérée (3).

Vous devez consulter un médecin si vous constatez une anomalie. VRAI

Toute anomalie au niveau du sein ne signifie pas que vous avez un cancer du sein ! « Il existe de nombreuses entités bénignes qui peuvent former une « bosse » au sein du sein : kyste, fibroadénome, calcifications », indique la Fondation pour la Recherche Médicale.

Cependant, quel que soit votre âge, une consultation médicale est impérative en cas d’apparition de certains signes : modification de la forme et/ou de la taille du sein, écoulement, rougeur ou chaleur, apparition d’une masse ou d’une fossette, modification cutanée, etc. Des analyses seront effectuées.

Les hommes ne peuvent pas développer un cancer du sein. FAUX

Les hommes peuvent également être concernés par cette pathologie, mais cela reste très rare : moins de 1 % de tous les cancers du sein touchent des hommes (4).

Dans 15 % des cas, ce cancer du sein masculin est lié à une prédisposition génétique. Mais d’autres facteurs de risque entrent en jeu comme le syndrome de Klinefelter, l’exposition aux radiations et plus particulièrement au niveau du thorax, la cirrhose du foie. La grande majorité des cas masculins de cancer du sein sont des carcinomes canalaires infiltrants, exprimant des récepteurs hormonaux, comme chez la femme, et sont traités avec le même arsenal thérapeutique (5).

Un taux de mortalité en baisse. VRAI

En 2023, en , le nombre de nouveaux cas est estimé à 61 214, soit une augmentation de 0,3 % par an depuis 2010 (6). Selon une étude publiée par le Centre international de recherche sur le cancer, la France est le pays le plus touché par le cancer du sein, avec un taux d’incidence de 105,4 cas pour 100 000 habitants en 2022. Il s’agit du cancer le plus répandu chez les femmes en France.

Le nombre de décès imputables au cancer du sein est estimé à 12 600 en 2021. Cela représente une diminution de 1,3 % par an depuis 2011. De nombreux progrès ont été observés dans le traitement du cancer du sein au cours des 30 dernières années. Et plus le cancer du sein est détecté tôt, plus il est facile à traiter et plus les chances de guérison sont élevées. D’où l’importance du dépistage organisé pour les femmes de 50 à 74 ans en France.

S’il y avait des cas dans la famille, j’aurais certainement un cancer du sein. FAUX

5 à 10 % des cancers du sein sont liés à une anomalie génétique héréditaire. Dans la majorité des cas, il s’agit d’une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2.

Être porteuse d’une de ces mutations ne signifie pas nécessairement que vous aurez un cancer du sein, mais le risque à vie atteint 40 à 80 % : c’est ce qu’on appelle une prédisposition génétique. Pour ces femmes, une consultation d’ontogénétique permet de mettre en place un traitement spécifique (7).

Sources

(1) : Fondation ARC.

(2) : Fondation ARC.

(3) : INCa.

(4) : INCa.

(5) : Fondation pour la Recherche Médicale et INCa.

(6) : Panorama Cancer 2024 – INCa.

 
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