La Normandie parmi les régions de avec la couverture vaccinale la plus élevée

La Normandie parmi les régions de avec la couverture vaccinale la plus élevée
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Semaine européenne de la vaccination (SEV), qui s’est déroulée jusqu’au 28 avril, est coordonnée chaque année au niveau national par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et Santé publique et gérée en région par l’Agence régionale de santé (ARS) Normandie. . Cette mise en avant a permis de promouvoir le vaccination et de rappeler qu’elle constitue le moyen de prévention le plus efficace pour se prémunir contre de nombreuses maladies infectieuses qui peuvent être graves et pour réduire les risques d’épidémies. La vaccination représente donc un enjeu majeur pour protéger la santé des populations, y compris les plus vulnérables. Cette édition 2024 a également été l’occasion de présenter le calendrier vaccinal 2024 et de faire le point sur la vaccination contre les infections à papillomavirus humain (VPH).

Vaccination en Normandie

La Normandie est l’une des régions de France où la couverture vaccinale est la plus élevée.

Santé publique France publie le dernier données relatives à la vaccination en Normandie afin d’orienter et de développer la promotion de la vaccination auprès de la population. Pour les consulter, cliquez ici.

La vaccination contre les papillomavirus progresse notamment mais reste très insuffisante chez les garçons et doit encore être améliorée chez les filles. « Assurer une meilleure couverture vaccinale des adolescents » constitue l’un des axes développés dans le cadre du projet régional de santé 2023-2028, qui implique une action collective sur les déterminants de santé publique les plus importants pour les Normands et adapter notre stratégie de prévention aux publics cibles en est un. de ses 12 priorités.

Les actions menées dans la région s’organisent donc autour de quatre axes prioritaires, prenant en compte les connaissances acquises sur les actions de promotion de la vaccination qui ont prouvé leur efficacité :

  • vaccination des jeunes adolescents : c’est un âge où plusieurs recommandations vaccinales coïncident (rappels, primo-vaccination HPV (voir ci-dessous) et vaccinations de rattrapage ;
  • communication avec les professionnels de santé : relais efficace auprès de la population ;
  • vaccination des personnes vulnérables : notamment celles ayant des difficultés à accéder au système de santé ;
  • suivi de la couverture vaccinale avec Santé Publique France.

Pour en savoir plus : de qui peut-on se faire vacciner ? centres de vaccination ? vaccination des voyageurs ?… consulter le dossier complet sur le site de l’ARS Normandie : Vaccination en Normandie | Agence régionale de santé de Normandie (sante.fr)

Le calendrier vaccinal 2024

Élaboré par le ministère de la Santé, après avis de la Haute autorité de santé (HAS), le calendrier vaccinal regroupe toutes les recommandations vaccinales générales et spécifiques, applicables selon l’âge.

Les nouveautés du calendrier vaccinal 2024 visent à mieux protéger contre les infections à pneumocoques et à méningocoques mais aussi contre la rougeole et le zona.

Pour le consulter : Carnet de vaccination 2024 : êtes-vous à jour ? Fr (sante.gouv.fr)

Les nouvelles

  • Vaccination contre les infections à pneumocoques

Le nouveau vaccin conjugué 15-valent Vaxneuvance® a été intégré dans la stratégie de prévention des infections pneumococciques chez les nourrissons et les personnes âgées de moins de 18 ans. Lorsqu’ils seront disponibles et pris en charge, le vaccin conjugué 15-valent Vaxneuvance® et le vaccin conjugué 13-valent Prevenar13® pourront être utilisés de manière interchangeable, notamment dans le cadre de la vaccination obligatoire des nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018.

Chez l’adulte, l’intégration dans le calendrier vaccinal du nouveau vaccin conjugué 20-valent Prevenar 20® avec un schéma vaccinal à dose unique permet de simplifier le schéma vaccinal actuellement en vigueur. Dès qu’il sera disponible et soutenu, le vaccin Prevenar 20® pourra être utilisé préférentiellement dans la stratégie de prévention des infections pneumococciques chez les personnes âgées de 18 ans et plus.

  • Vaccination contre les infections invasives à méningocoques

La vaccination tétravalente ACWY est recommandée pour les nourrissons et les adolescents âgés de 11 à 14 ans. Une vaccination de rattrapage contre les méningocoques ACWY est recommandée pour les personnes âgées de 15 à 24 ans. Ces recommandations pourront être mises en œuvre dès que les vaccins seront couverts par le droit commun. A noter que l’obligation vaccinale contre les sérogroupes ACWY et B chez les nourrissons entrera en vigueur le 1er janvier 2025 après la publication des textes réglementaires.

Le vaccin Shingrix® est désormais intégré à la stratégie de vaccination contre le zona. Il est également recommandé aux personnes âgées immunodéprimées de 18 ans et plus. L’usage préférentiel de ce vaccin est recommandé chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Ces recommandations pourront être mises en œuvre dès que le vaccin Shingrix® sera couvert par le droit commun.

Afin d’assurer une meilleure protection, une dose supplémentaire de ROR est recommandée pour les personnes nées après 1980 et ayant reçu une première vaccination avant l’âge d’un an.
Le calendrier vaccinal peut être mis à jour en fonction de l’actualité liée à la vaccination. Les professionnels de santé sont invités à consulter régulièrement le site Internet du ministère de la Santé sur lequel la version datée est publiée.

Une augmentation de la vaccination contre le VPH

Lancée au niveau national à l’automne 2023, la campagne de vaccination contre le VPH des filles et des garçons de cinquième année a permis de proposer la vaccination gratuite et accessible au plus grand nombre, mais aussi de sensibiliser les jeunes et les parents à l’épidémie. l’importance de cette vaccination. La campagne d’information déployée lors de la vaccination collégiale a également eu un effet positif probable sur la vaccination dans la ville.

Ainsi, chez les adolescents de 12 ans, c’est-à-dire ceux principalement concernés par la campagne de vaccination au collège, les estimations de couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus humain augmentent en France de 17 points fin 2023 par rapport à fin 2022, pour atteindre 48 % (55 % pour les filles et 41 % pour les garçons).

De même, la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus est en augmentation chez les jeunes de 15 ans et plus sur le territoire national : en 2023, elle est de 55% pour une dose chez les jeunes filles de 15 ans (vs 48% l’année précédente) et de 45% pour la dispositif complet chez les filles de 16 ans (vs 41% en 2022).

Chez les jeunes garçons, la vaccination contre les infections à HPV est recommandée depuis trois ans. La couverture vaccinale en France en 2023 est de 26 % pour la première dose à 15 ans contre 13 % l’année précédente, soit une augmentation de 13 points. La couverture vaccinale en 2 doses (schéma complet) des garçons de 16 ans est également en augmentation (16 % en 2023 contre 8,5 % en 2022).

Cette tendance à la hausse doit se poursuivre, car la vaccination prévient jusqu’à 90 % des infections par le VPH à l’origine de divers cancers, dont le plus fréquent est le cancer du col de l’utérus.

Focus sur la campagne de vaccination contre le VPH en Normandie

En Normandie, un dispositif de vaccination HPV dans les lycées a été mis en place en 2019 par l’Agence Régionale de Santé et l’Académie Normandie, en partenariat avec les centres de vaccination agréés, coordonnés et financés par l’ARS Normandie. (CHU de Caen, Fondation Hospitalière Miséricorde et CH Eure-Seine) auprès d’élèves de cinquième.

Dans le cadre de la campagne nationale, le dispositif de vaccination dans les collèges a été élargi en Normandie dès la rentrée 2023. Compte tenu de la dynamique régionale autour de la vaccination contre le papillomavirus en Normandie et de la forte mobilisation de l’ensemble des acteurs depuis plusieurs années, il a été décidé de maintenir l’organisation préexistante en Normandie pour l’année scolaire 2023/2024. Cette organisation différenciée fera l’objet d’un suivi, avec la réalisation d’une enquête de satisfaction auprès des parents et l’établissement d’un rapport complet qui servira à définir les modalités d’organisation de la campagne de vaccination HPV. pour l’année scolaire 2024/2025.

Apprendre encore plus: Papillomavirus (HPV) : campagne de vaccination des lycéens de Normandie | Agence régionale de santé de Normandie (sante.fr)

Chiffres clés en Normandie :

  • En 2023, la couverture vaccinale en Normandie est de 66 % pour une dose chez les filles de 15 ans (vs 55 % au niveau national) et de 54 % pour le schéma complet chez les filles de 16 ans (vs 45 % au niveau national).
  • Chez les jeunes garçons, la couverture vaccinale en Normandie en 2023 est de 35 % pour la première dose à 15 ans (vs 26 % au niveau national). La couverture vaccinale en 2 doses (schéma complet) chez les garçons de 16 ans est de 21 % en 2023 (vs 16 % au niveau national).

Infections très courantes

Environ 8 personnes sur 10 sont exposées à ce virus au cours de leur vie. Dans 60 % des cas, l’infection survient au début de la vie sexuelle. Les préservatifs n’offrent qu’une protection partielle contre l’infection. Les infections à papillomavirus humain peuvent évoluer vers différents cancers : cancers du col de l’utérus, de l’anus, du vagin, de la vulve, du pénis et certains cancers ORL.

La vaccination contre les infections à papillomavirus humain est recommandée depuis 2007 en France, principalement chez les jeunes filles et depuis le 1er janvier 2021, chez les garçons. En effet, les hommes participent tout autant à la transmission de l’infection au sein de la population et sont également touchés par les infections au VPH. La vaccination les protège également contre l’apparition de lésions, et protège indirectement les femmes.

La vaccination contre le VPH est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma de 2 doses à six mois d’intervalle. Par ailleurs, pour ceux qui n’étaient pas vaccinés à 14 ans, une vaccination de rattrapage est recommandée pour les jeunes femmes et les jeunes hommes entre 15 et 19 ans inclus : trois doses sont alors nécessaires.

Pour de plus amples

 
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