« la vaccination a fonctionné et prouvé son efficacité », six mois plus tard, la situation s’est apaisée dans le Gers

« la vaccination a fonctionné et prouvé son efficacité », six mois plus tard, la situation s’est apaisée dans le Gers
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l’essentiel
Six mois après le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe aviaire dans le Gers, les premiers résultats sont plus que positifs. Si le virus circulait très peu sur le territoire, même parmi la faune sauvage, le niveau d’immunité garanti grâce au vaccin aurait été suffisant pour limiter l’épizootie.

Le 2 octobre 2023, les éleveurs gersois accueillent la nouvelle avec soulagement, après deux vagues d’épizooties la même année : la campagne de vaccination des canards contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est lancée dans une ferme de Labarthète, dans le sud-ouest du pays. département, sous les yeux du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Moins de quatre mois plus tard, « tout le troupeau est vacciné », s’est réjoui le préfet du Gers, Laurent Carrié.

Une satisfaction partagée par Bernard Malabirade, président de la Chambre d’agriculture du Gers : « La vaccination a fonctionné et prouvé son efficacité ». En effet, six mois après le début de la campagne, le bilan est plus que positif. Entre le 27 novembre 2023, date du premier foyer d’IAHP détecté en cet automne, et le 2 avril, seuls 10 foyers de grippe aviaire ont été confirmés dans les élevages (aucun dans le Sud-Ouest), selon le ministère de l’Agriculture. ‘Agriculture. Contre 315 sur la même période l’année précédente.

Peu de mortalité chez la faune

Un succès à nuancer toutefois. « Il faut rester prudent. Nous avons constaté très peu de mortalité chez la faune sauvage due à la grippe aviaire », rappelle Bernard Malabirade. « Il n’y a pas vraiment eu de présence virale sur le territoire. Depuis le début de la crise, en 2015, il y a eu aussi des hivers sans épizooties. Mais, si le virus avait circulé, les conséquences auraient sans doute été bien moins graves qu’auparavant. « D’après les tests effectués sur les animaux vaccinés, il semble qu’ils présentaient un niveau d’immunité suffisant contre la maladie. La situation est donc positive.

Se pose désormais la question des prochaines campagnes. Côté financier d’abord : cette première année a été financée à 85% par l’Etat, le reste est à la charge des éleveurs. « Le coût est d’environ 2 € par canard, pour l’ensemble du protocole. Cela s’additionne vite», estime le président de la Chambre d’agriculture. Le ministre lui-même avait indiqué, le 2 octobre, qu’« il lui fallait trouver sa voie et son équilibre économique dans le secteur ». Ensuite sur le virus, dont la souche évolue au fil des années. Pour Bernard Malabirade, « il faudra aussi que le vaccin évolue ».

 
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