Pour faire avancer la vaccination, la HAS défend une simplification du calendrier

Pour faire avancer la vaccination, la HAS défend une simplification du calendrier
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La Haute autorité de santé a proposé, ce jeudi 25 avril, un schéma vaccinal « simplifié avec des âges clés », de la petite enfance à la vieillesse en passant par la grossesse, pour accroître la couverture vaccinale qui est encore insuffisante.

En cause, « l’incertitude » des gens sur les vaccins qu’ils doivent prendre ou encore le « sentiment de confusion », provoqué notamment lors du Covid-19.

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Covid-19 : le défi de la vaccination

Lors de cette semaine européenne de vaccination, la Haute autorité de santé a défendu ce jeudi 25 avril une simplification du calendrier vaccinal, basée sur « âges clés », de la petite enfance à la vieillesse en passant par la grossesse. En effet, la proportion de personnes vaccinées est encore jugée insuffisante en France. « À l’exception notable des nourrissons, nos marges de progrès collectives restent importantes », a-t-elle déclaré à l’AFP. En particulier, « l’incertitude des gens quant à leur propre statut vaccinal et aux vaccins recommandés ».

Une mesure qui intervient aussi parce que le calendrier vaccinal est jugé “compliqué”, notamment parce qu’il s’est enrichi depuis les années 1990 de nouveaux vaccins destinés aux nourrissons, mais aussi à des âges jusqu’alors peu touchés par les vaccins, hormis les rappels de vaccins infantiles. Autre élément de compréhension selon la HAS : « les campagnes de vaccination contre le Covid-19 qui ont pu alimenter un sentiment de confusion »elle considère.

Nourrissons, adolescents, seniors et femmes enceintes

Pour la HAS, « un schéma vaccinal plus simple, compréhensible et mémorisable ne peut qu’aider chacun à l’adopter, et donc augmenter la couverture vaccinale », affirme l’autorité. Elle souhaite s’appuyer sur « âges clés » plus vulnérables aux infections : nourrissons, adolescents (11-14 ans), seniors (65 ans et plus), mais aussi femmes enceintes.

Ainsi, pour les nourrissons, la HAS recommande désormais une obligation vaccinale ne couvrant plus uniquement le méningocoque C, mais les méningocoques B et ACWY, pour couvrir toutes les souches responsables d’infections invasives avant l’âge de cinq ans.

Chez les adolescents, il recommande un vaccin contre les méningocoques ACWY pour se protéger de la méningite et prévenir la transmission. A cet âge, le méningocoque est présent au niveau de la gorge, sans symptômes, dans 10 à 20 % des cas porteurs. Pour cette même tranche d’âge de 11-14 ans, la vaccination contre le HPV (papillomavirus) est également recommandée. Chez les seniors, en plus des vaccins contre la grippe et le Covid, il existe désormais un vaccin contre le zona.

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« L’objectif, en simplifiant par tranche d’âge autant que possible, est de permettre à chaque citoyen d’être actif dans le suivi de ses vaccinations, en laissant au médecin le soin de gérer les aspects les plus complexes »explique la HAS, convaincue que cela «va également faciliter l’émergence de vaccins combinés de plus en plus nombreux (grippe-Covid-19-RSV par exemple) ». Ce sera “complémentaire” à d’autres actions entreprises, comme l’élargissement du nombre de prescripteurs et d’opérateurs de vaccination, l’approche des personnes éloignées du système de santé ou le calendrier électronique de vaccination.


Emma FORTON

 
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