Qui était Ginette Olivesi, membre fondatrice des Soroptimistes de Menton ?
Ginette Olivesi est décédée en août à l’âge de 99 ans. Doyenne du club Soroptimist de Menton et membre fondatrice, elle laisse derrière elle un immense héritage.
« Ginette était une véritable institution au sein du club Soroptimist de Menton qu’elle fonda en 1962 avec 17 autres femmes, toutes convaincues du travail passionnant à entreprendre »peut-on lire sous la plume de Lara Isoardo, présidente 2023-2024.
Sororité et transmission
Persévérante, ardente défenseure de la lutte pour l’émancipation, elle encouragea la fraternité et l’entraide. Enseignante de profession, Ginette Olivesi s’impliqua également dans de nombreuses activités locales.
« Ginette était une belle personne, attentionnée, toujours souriante, positive, voyant toujours le bon côté des choses », déclare Patricia Martelli, responsable du comité santé du club Soroptimist.
Elle continue : « Elle était généreuse, plus soucieuse des autres que d’elle-même. Elle avait à cœur de transmettre les valeurs de la société : l’humanisme, la fraternité, la tolérance, le partage et surtout la transmission. »
Rattaché à Menton
« Et une figure de proue de la Société d’Art et d’Histoire de Menton (SAHM) »peut-on encore le lire sur le site du club. « Elle en a également été la secrétaire pendant de nombreuses années. »explique Jean-Louis Caserio, président de la SAHM, qui dit qu’on la surnommait « La Générale » et décrit une femme très attachée à Menton, à ses traditions et à son patrimoine. A l’image de ces ateliers de dialecte mentonnais qu’elle a coordonnés dès le début, avec l’aide des Anciens.
Éducation et émancipation
« C’était aussi une excellente cuisinière qui réalisait les recettes mentonnaises de sa mère, continues Jean-Louis Caserio. Elle a très bien fait la tarte au citron.
« L’éducation, base de l’émancipation“, telle était sa devise, rappellent Martine Kopaj et Martine Cavalliès qui ont travaillé à ses côtés et qui ont toutes deux eu des responsabilités au sein du club. Tout comme Ginette Olivesi, considérée comme une véritable institution au sein du club.
Et pour conclure : « Au revoir Ginette. « Le club », ces deux mots qui résumaient tout pour toi, ne t’oublieront pas… »