En Seine-et-Marne, elle tire la sonnette d’alarme sur le syndrome d’alcoolisation fœtale

En Seine-et-Marne, elle tire la sonnette d’alarme sur le syndrome d’alcoolisation fœtale
En Seine-et-Marne, elle tire la sonnette d’alarme sur le syndrome d’alcoolisation fœtale

Par

Julien Van Caeyseele

Publié le

25 septembre 2024 à 06h00

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« Plus on en parle, meilleurs seront les soins… » La déclaration est signée Olga Eglinun habitant de Fontainebleau (Seine-et-Marne) qui co-préside l’antenne parisienne de l’association Vivre avec le SAF (syndrome d’alcoolisation foetale) avec Veronique Faudou-Sourisse.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale : un sujet tabou

L’association accompagne les familles adoptives, biologiques ou d’accueil concernées par trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale ou le syndrome inhérent. Selon les chiffres présentés par l’association, une naissance sur 1 000 est concernée en par ce syndrome, qui peut conduire à des troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale.

La Seine-et-Marne entend profiter de ce mois de sensibilisation pour briser le tabou qui entoure la consommation d’alcool avant et pendant la grossesse. « Il y a parfois grossesses surprisesmais la recommandation est d’arrêter la consommation trois mois avant la conception, y compris pour les hommes », souligne Olga Deglin.

Le credo de l’association : sensibiliser à cette pathologie pour faciliter le diagnostic et donc le traitement. « L’alcool peut provoquer des fausses couches, mais aussi faire des ravages chez les enfants porteurs de handicaps invisibles », insiste-t-elle, citant des troubles de la mémoire, une vulnérabilité et des dysfonctionnements des fonctions exécutives.

« Troubles neurocognitifs et comportementaux »

Olga Deglin a également été touchée par la maladie après l’adoption de son fils. Le diagnostic n’a pu être confirmé qu’à l’âge de 14 ans. « Je veux faire appel aux parents, dit-elle. C’est un sujet difficile à aborder, mais nécessaire. »

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L’association Vivre avec le Saf propose un accompagnement individuel basé sur le partage d’informations et l’accompagnement, ainsi qu’un volet de sensibilisation des professionnels (santé, forces de l’ordre, justice), dans les écoles pour rappeler les besoins spécifiques de ces enfants.

Afin de diffuser plus largement l’information durant ce mois de sensibilisation, l’association a publié une vidéo sur Youtube. Selon l’association, au moins un demi-million de personnes vivent en France avec des troubles non diagnostiqués et non traités, « alors qu’elles souffrent de troubles neurocognitifs et comportementaux qui les handicaperont pour le reste de leur vie ».

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