Neuf questions sur la maladie d’Alzheimer

Neuf questions sur la maladie d’Alzheimer
Neuf questions sur la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer touche-t-elle uniquement les personnes âgées ?

NONSi la majorité des cas surviennent après 65 ans, il existe aussi des formes dites « précoces » de la maladie qui peuvent survenir dès 40 ans, voire avant. Il s’agit de formes héréditaires rares, touchant moins de 1 % des patients. L’étude de ces cas familiaux a permis aux chercheurs de découvrir des gènes impliqués dans la maladie et de progresser dans la compréhension des mécanismes pathologiques du cerveau.

Les pertes de mémoire sont-elles un signe de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce ?

NONSi les troubles de la mémoire sont souvent les premiers signes de la maladie, l’Alzheimer ne se limite pas à cet aspect. Oublier des choses de la vie quotidienne comme un nom, un rendez-vous, est monnaie courante. En vieillissant, notre mémoire fait plus facilement défaut et les troubles de la mémoire peuvent aussi avoir d’autres causes, comme un mauvais sommeil, une dépression, etc.

En revanche, des oublis répétés, le fait de poser plusieurs fois la même question ou de se perdre dans des lieux familiers méritent un avis médical.

La maladie d’Alzheimer affecte-t-elle uniquement la mémoire ?

NON. Les problèmes de mémoire sont généralement les premiers à apparaître. car la première structure cérébrale à être touchée par la maladie d’Alzheimer est l’hippocampe, une région au cœur du processus de mémoire “, précise la Fondation pour la Recherche Médicale.

Mais à mesure que la pathologie progresse et que les différentes régions du cerveau sont progressivement touchées, d’autres troubles apparaissent, affectant le comportement, l’orientation, le langage, la reconnaissance des objets, etc.

La maladie d’Alzheimer peut-elle être guérie ?

NON – Il n’existe actuellement aucun traitement curatif de la maladie d’Alzheimer. Il existe néanmoins quatre médicaments disponibles sur le marché : le donépézil, la rivastigmine, la galantamine et la mémantine. Ces molécules ne guérissent pas le patient, mais elles peuvent ralentir la progression de la maladie ou améliorer certains troubles du comportement. On peut notamment observer une certaine amélioration de la pensée, de la mémoire, de la communication ou des activités quotidiennes.

Tout comme un muscle, faut-il exercer le cerveau ?

OUIMême si le cerveau n’est pas un muscle, il faut l’entretenir pour qu’il ne s’atrophie pas. Notre cerveau est capable, tout au long de notre vie, de créer de nouvelles connexions neuronales. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale ou plasticité neuronale. Il est donc important de varier les plaisirs et de ne pas solliciter toujours les mêmes neurones. Apprendre une nouvelle langue, faire de la musique, des mots croisés ou des sudokus, jouer aux cartes ou aux jeux vidéo, faire du théâtre ou participer à une chorale sont autant de moyens d’entretenir son cerveau.

Le tabagisme augmente-t-il le risque de maladie d’Alzheimer ?

OUILe risque de développer la maladie d’Alzheimer est 40 % plus élevé chez les gros fumeurs (plus d’un paquet de cigarettes par jour). En augmentant l’homocystéine dans le plasma total, le tabagisme favorise la survenue de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux, qui peuvent eux-mêmes précipiter la survenue de la maladie d’Alzheimer ou accélérer sa progression. « , explique la Fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer.

Vivre seul augmente-t-il le risque d’apparition de la maladie ?

OUI. Les liens sociaux contribuent en effet au maintien des fonctions cognitives. Renoncer à toute vie sociale conduit à renoncer à la stimulation cérébrale. De plus, l’isolement social peut être aggravé par des isolements sensoriels tels que des troubles visuels et auditifs. Ces derniers sont eux-mêmes associés à un déclin cognitif. C’est pourquoi, en vieillissant, il est important d’entretenir un cercle d’amis, de fréquenter des cercles associatifs, etc.

Existe-t-il des régimes anti-Alzheimer ?

Oui et nonBien sûr, il n’existe pas de régime miracle qui garantisse que vous ne développerez jamais la maladie ! En revanche, une alimentation équilibrée (comme le régime méditerranéen) permettra de réduire les facteurs de risque de la maladie (cholestérol élevé, hypertension artérielle, obésité, etc.)

L’exercice est-il bon pour le cerveau ?

OUI. Toutes les études confirment que les personnes qui pratiquent une activité physique modérée ou élevée réduisent leur risque de développer une maladie neurodégénérative d’environ 30 % par rapport à celles qui en pratiquent très peu.

 
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