Fièvre hémorragique de Crimée-Congo en France : résultats du HCSP

Fièvre hémorragique de Crimée-Congo en France : résultats du HCSP
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Bien que dans la majorité des cas l’infection soit asymptomatique ou formes cliniques paucisymptomatiques peut être grave, voire mortel (le taux de mortalité varie entre 5 et 40%). La gravité dépend également de la souche du virus. Le fait que les symptômes chez l’homme soient très peu spécifiques, allant d’un léger syndrome grippal à une fièvre hémorragique sévère, peut entraîner un retard dans le diagnostic. Classiquement, 4 phases de la maladie sont décrits (voir encadré ci-dessous).

Le diagnostic doit être évoqué en cas de signes cliniques évocateurs associés à une exposition compatible (chiffres). La définition du cas proposées par le HCSP (suspect, possible ou confirmé), et les stratégies de prise en charge correspondantes sont listées dans les figures ci-contre.

Identifier la tique1si possible sur le patient ou à partir d’une photo, permet d’orienter le diagnostic.

En cas de cas suspect, il est recommandé aux médecins de demander immédiatement conseil. d’un spécialiste des maladies infectieuses auprès de l’établissement régional de santé de référence (ESR-R) pour orientation vers le centre hospitalier adapté le plus proche.

Dans l’état actuel (pas de cas humain autochtone observé en France à ce jour) : transférer tout patient répondant à la définition de cas possible ou confirmé vers l’ESR-R de référence selon les modalités prévues pour le risque épidémique et biologique (REB).

Quant aux traitementsle HCSP recommande :

  • de ne pas utiliser d’immunoglobulines et de plasmas hyperimmuns en dehors des protocoles de recherche clinique ou des consultations multidisciplinaires ;
  • de pré-positionner la ribavirine en pharmacie pour une utilisation en intérieur des ESR-R et N en prévision d’un éventuel cas possible ou confirmé. La prescription de rivabarine est discutée, en traitement curatif chez l’adulte (sauf chez la femme enceinte) de la classification dans les cas possibles, uniquement dans les formes moins avancées. LE le traitement post-exposition est réservé aux professionnels de santé victimes d’un accident d’exposition.

Interruption de l’allaitement maternelle chez une femme avec une CCHF confirmée est recommandée. Dans le cadre de la procréation médicalement assistée, il est également recommandé de suspendre le don de sperme jusqu’à 6 mois après la guérison du CCHF.

Enfin, aucune mesure n’est préconisée en matière de dons d’organes, de tissus et de cellules en l’état actuel des connaissances, mais le HCSP recommande de réévaluer ces recommandations dès qu’un premier cas humain autochtone sera identifié en France.

Le FHCC est un maladie à déclaration obligatoire (MDO).

 
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