A l’hôpital Centre-Bretagne, on dort sous surveillance

A l’hôpital Centre-Bretagne, on dort sous surveillance
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“Lorsque la lumière s’éteint, l’examen commence.” Magalie Cadoret est l’une des deux techniciennes du sommeil du Centre hospitalier Centre Bretagne (CHCB), à Noyal-Pontivy. Électrodes, capteurs de saturation et de respiration, sangles… L’équipement peut paraître imposant. “Les patients sont équipés en début d’après-midi, ils ont le temps de s’habituer avant de s’endormir.” Des patients qui passent toute la nuit dans l’unité « sommeil » de Noyala, sous la surveillance de caméras infrarouges.

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Les électrodes sont au cœur de l’appareil d’analyse du sommeil. (GHCB)

Cette unité est l’une des plus importantes en termes d’activité en Bretagne : un peu plus de 1 500 examens y sont réalisés chaque année. Il dispose de quatre salles équipées et est situé dans le service de pneumologie-cardiologie du CHCB. Créée à l’origine au sein de l’hôpital de Loudéac, l’unité s’est véritablement développée en 2012 avec la construction du site Kério, à Noyal-Pontivy.

Pathologies liées à de nombreuses spécialités

Insomnie, apnée du sommeil, hypersomnie, narcolepsie, mouvements périodiques des jambes, etc. sont autant de pathologies examinées dans l’unité du sommeil de Noyal. « Deux tiers des patients sont des adultes, un tiers des enfants », explique le Dr Jean Barakat, l’un des deux médecins de l’unité de Noyales.

Ceux-ci peuvent être référés par un oto-rhino-laryngologiste, par exemple dans le cadre d’un bilan. Les adultes sont informés par leur médecin traitant, pneumologues, cardiologues, neurologues, psychiatres, etc. « Les troubles du sommeil peuvent être des maladies en soi mais aussi des symptômes d’autres pathologies. » Les médecins du travail ont aussi leur rôle à jouer. « Nous effectuons les tests de vigilance obligatoires pour exercer la profession de conducteur de route, de bus ou de train… ».

Différents types d’examens

La nuit, les patients sont sous la surveillance d’infirmières cardio-pneumo. Le matin, les images et enregistrements des différents capteurs sont récupérés et analysés par l’équipe. Il s’agit d’une polysomnographie, “un examen électrophysiologique complet, qui analyse à la fois la quantité et la qualité du sommeil”, souligne Maïté Junot, l’autre technicienne du sommeil de l’unité Noyalaise. Une polygraphie ventilatoire plus légère est réalisée en ambulatoire ; cela représente les deux tiers de l’activité du service, qui compte un deuxième médecin, le Dr Claire Quemener, qui exerce au CHCB une fois par semaine.

« La polysomnographie est un examen complet qui analyse à la fois la quantité et la qualité du sommeil. »

Une vraie spécialité

Il y a de plus en plus de patients. « Le délai d’attente est de six à huit mois », souligne Adélaïde Le Ruyet, cadre de santé. D’une part « en raison de l’augmentation de l’obésité », qui génère de nombreuses pathologies associées ; d’autre part, parce que « le grand public et les médecins sont de plus en plus et mieux informés », indique le Dr Jean Barakat.

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Les patients sont équipés en début d’après-midi. Ils ont le temps de s’y habituer avant de passer la nuit dans l’unité de couchage. (GHCB)

Pneumologue hospitalier en exercice depuis 2001 – à l’époque à Loudéac – c’est en 2008 que le Dr Barakat s’intéresse aux troubles du sommeil. Il a complété un diplôme universitaire (DU) en sommeil des adultes et un autre en sommeil des enfants. Un DU qui regroupe également les deux techniciens de l’unité – au départ, l’un est technicien radio ; l’autre, infirmière. Le sommeil est une véritable spécialité.

 
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