Les médicaments contre l’obésité pourraient-ils mériter un prix Nobel ?

Les médicaments contre l’obésité pourraient-ils mériter un prix Nobel ?
Les médicaments contre l’obésité pourraient-ils mériter un prix Nobel ?

Trois des scientifiques à l’origine des médicaments anti-obésité qui semblent avoir révolutionné le monde de la santé ces dernières années pourraient-ils prétendre au prix Nobel de médecine ? Ils viennent en tout cas de remporter l’un des prix les plus prestigieux de la recherche médicale.

Décernés chaque année depuis 1946, les prix Albert Lasker récompensent les chercheurs pour leur contribution significative – au cours des années ou des décennies précédentes – à la recherche médicale : un prix pour la recherche clinique, l’autre pour la recherche fondamentale.

Cette semaine, John Habener, Svetlana Mojsov et Lotte Bjerre Knudsen ont partagé le prix dans la catégorie recherche clinique pour leurs contributions, à différents niveaux, aux médicaments qui imitent une hormone intestinale appelée GLP-1 (GLP-1). peptide-1 de type glucagon).

  • Hebener, endocrinologue au Massachusetts General Hospital, a été un pionnier dans la découverte du GLP-1 dans les années 1980.
  • À la même époque, Mojsov, un biochimiste du même hôpital, avait identifié la séquence d’acides aminés qui rendait le GLP-1 actif et démontrerait son rôle possible dans la lutte contre le développement du diabète.
  • Problème : cette hormone est absorbée trop rapidement par le sang. C’est dans cette optique que la troisième lauréate, Knudsen, scientifique alors employée par la société pharmaceutique danoise Novo Nordisk, va développer avec son équipe une molécule imitant le GLP-1, qui va donner naissance au premier d’une série de médicaments imaginés à l’époque pour lutter contre le diabète de type 2. Le premier sera approuvé par les autorités américaines en 2010.

L’annonce du prix Lasker la semaine dernière a suscité des spéculations inévitables : depuis sa création, 86 lauréats du prix Lasker ont reçu un prix Nobel. Mais le choix pourrait être douloureux, comme ce fut le cas pour le Lasker : chaque prix ne peut être décerné qu’à trois personnes au maximum. Mais la route vers ces médicaments a impliqué de nombreux autres scientifiques, dont certains ont remporté d’autres prix, comme Daniel Drucker de l’Université de Toronto et Jens Juul Holst de l’Université de Copenhague.

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