Un portrait de Marie-Madeleine, chef-d’œuvre oublié de Raphaël, exposé à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Ce chef-d’œuvre, un portrait de Marie-Madeleine de 46×34 cm, sera exposé pendant un mois dans cet édifice religieux, considéré comme le troisième tombeau du christianisme après Jérusalem et Rome, qui abrite des reliques de Marie-Madeleine.

Publié le 22/04/2024 09:48

Temps de lecture : 1 min

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Un portrait de Marie-Madeleine, chef-d’œuvre oublié de Raphaël, exposé au public dans une basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, le 21 avril 2024. (CHRISTOPHE SIMON/AFP)

L’exposition ce week-end dans la sacristie de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), pour la première fois au public, d’un tableau oublié et récemment redécouvert du peintre italien du Renaissance Raphaël a attiré de nombreux visiteurs, a constaté un photographe de l’AFP.

Une cinquantaine de personnes faisaient la queue dimanche après-midi pour pouvoir admirer ce tableau méconnu du maître italien, auteur de Trois Grâces ou les fresques ornant le palais du Vatican à Rome, Le feu de Borgo Et L’École d’Athènes.

Les visiteurs doivent cependant débourser la somme de 3 euros pour l’admirer, fonds qui serviront à soutenir la restauration de la basilique. Constamment gardé par deux gardes, ce portrait est bien mis en valeur par l’éclairage tamisé de la sacristie conférant au lieu une atmosphère mystique.

La redécouverte de ce tableau oublié pourrait, pour certains, relever du miracle : un collectionneur français avait acheté ce portrait de Marie-Madeleine, datant de la rencontre entre Raphaël et Léonard de Vinci (1505), à une galerie londonienne sur son site Internet à près de 35 000 €. euros pensant que c’était une œuvre de l’école de Vinci. Il a ensuite fait appel à l’expertise d’Annalisa Di Maria, membre du groupe d’experts de l’UNESCO à Florence (Italie) qui a authentifié les travaux en septembre.

Après d’innombrables analyses, dont la visualisation à la lumière infrarouge des couches de carbone cachées par les pigments de la peinture, ils ont pu attribuer le tableau à Raphaël (1483-1520).

Marie-Madeleine, premier témoin de la résurrection de Jésus, dont elle fut une fidèle disciple, est une figure importante des Évangiles, souvent présentée comme une pécheresse repentante. Elle aurait passé les 30 dernières années de sa vie dans une grotte du massif de la Sainte-Baume, à une vingtaine de kilomètres de la basilique, devenue un lieu de pèlerinage chrétien.

 
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