La campagne de vaccination doit durer dix jours, a précisé le Dr Adelard Lofungola, chef de l’équipe chargée d’organiser la riposte à l’épidémie, lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
Outre les défis logistiques que représente le transport des précieuses doses, qui doivent être conservées à -20°C, sur un territoire grand comme quatre fois la France et disposant de peu d’infrastructures, les autorités sanitaires devront aussi convaincre certaines « communautés d’éviter l’automédication », a souligné le Dr Lofungola.
De loin le pays le plus touché au monde, la RDC a enregistré 24.035 cas de MPOX et 789 décès liés à la maladie depuis le début de l’année, selon les derniers chiffres officiels.
Le pays, l’un des plus pauvres du monde, a récemment reçu 265 000 vaccins offerts par l’Union européenne et les États-Unis et fabriqués par le laboratoire danois Bavarian Nordic.
Le ministère des Affaires étrangères a également indiqué avoir signé mercredi « un protocole d’accord » avec le Japon pour la livraison de 3 à 5 millions de vaccins. Le vaccin japonais est utilisé sur les enfants.
« Nous espérons que ce vaccin pour les enfants arrivera » avant le 2 octobre, a espéré le Dr Adelard Lofungola, ajoutant que deux premiers décès ont été signalés ces derniers jours dans la province relativement peu touchée du Nord-Kivu (est).
« Un nouveau-né de 14 jours et un enfant de 8 ans », a précisé le Dr Lofungola, assurant toutefois que jusqu’à présent « la situation est sous contrôle au niveau local ».
