SANTÉ. Depuis le 1er janvier 2024, 22 cas importés de paludisme ont été recensés. Une augmentation jugée significative par Santé Publique France qui constate que 64% des cas en 2023 ont déjà été déclarés au premier trimestre 2024. En effet, si l’on se réfère à 2023, 31 cas avaient été signalés sur l’ensemble de l’année, dont un cas mortel. . Malgré cette augmentation, le paludisme reste sur une base connue : une prédominance masculine et un âge médian autour de 40 ans. Le pourcentage de patients hospitalisés est inférieur à celui de 2022 : 50 % contre 69 %.
On constate que pour 4 patients pour lesquels c’était connu, la parasitémie (présence de parasites dans le sang, NDLR) dépassait les 4 %, ce qui constitue un critère de gravité. La part des cas hospitalisés continue cependant de baisser (50 % des cas hospitalisés contre 69 % en 2022). Selon SPF, au moins 7 patients ont été informés du risque de paludisme, mais aucun d’entre eux n’a suivi de traitement préventif.
Le paludisme est endémique dans plusieurs pays de la région de l’océan Indien, notamment à Madagascar et aux Comores. La majorité des espèces concernées reste P. falciparum (21 cas sur 22). A Mayotte, les cas importés de paludisme sont également en hausse, mais moins qu’à La Réunion, et proviennent principalement des Comores et des pays africains.
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