Campagne de vaccination renouvelée dans les écoles

Campagne de vaccination renouvelée dans les écoles
Campagne de vaccination renouvelée dans les écoles

L’Agence régionale de santé Grand Est, les académies de la région académique Grand Est et l’Assurance maladie, en étroite collaboration avec les centres de vaccination et les professionnels de santé, renouvellent la campagne de vaccination anti-papillomavirus auprès des élèves de 5e des établissements publics et privés sous contrat de la région. L’an dernier, près de 9 000 élèves de 5e ont été vaccinés dans le Grand Est. Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus très contagieux qui peuvent provoquer plusieurs types de cancer, aussi bien chez l’homme que chez la femme.

L’ARS Grand Est et la Région Académique Grand Est, en lien avec l’Assurance Maladie, pilotent la campagne, en s’appuyant sur des équipes mobiles des centres de vaccination qui se rendront dans les établissements à deux reprises au cours de l’année scolaire. L’intervalle entre les deux doses de vaccins doit être compris entre 5 et 13 mois.

Cette année dans le Grand Est, 591 collèges, soit plus de 63 400 étudiants, sont concernés par cette campagne, dont les frais sont pris en charge par l’Assurance Maladie. Il n’y a aucun reste à charge pour les familles.

Quoi de neuf pour la campagne 2024/2025.

Un formulaire de consentement parental en ligne.

Dès la rentrée, les parents des élèves de 5e année recevront un kit d’information numérique sur la vaccination contre les infections au VPH et sur le déroulement de la campagne.

La participation des élèves est volontaire et est soumise à l’autorisation des deux parents, qui sont invités à indiquer avant le 1er octobre 2024, via un formulaire en ligne, s’ils autorisent ou non la vaccination de leur enfant. L’accès au formulaire sera donné aux représentants légaux par les chefs d’établissements via l’espace numérique de travail.

Le lancement opérationnel de la vaccination débutera la semaine suivant la fermeture de la plateforme.

Une mise à jour gratuite sur la vaccination.

Par ailleurs, pour les familles des élèves des académies de Nancy-Metz et de Reims qui le souhaitent, il est proposé de réaliser toujours gratuitement et si besoin, la mise à jour vaccinale de leur enfant, conformément au calendrier en vigueur. Pour en bénéficier, une autorisation spécifique « Autres vaccins » est disponible et doit être complétée par les deux parents.
Toutes les informations relatives à cette nouvelle campagne de vaccination sont disponibles sur le site de l’ARS Grand Est.

Des résultats encourageants pour l’année scolaire 2023-2024.

L’an dernier, près de 9 000 élèves de CM2 ont été vaccinés dans la région Grand Est.

Fin septembre 2023, dans la région Grand Est, la couverture vaccinale anti-HPV avec au moins 1 dose chez les jeunes nés en 2011 était de 41 % chez les filles et de 29 % chez les garçons. Après une première phase de vaccination, la couverture a atteint 58 % chez les filles et 47 % chez les garçons au 31 décembre 2023, en incluant les vaccinations réalisées en ville et celles réalisées au collège, soit une augmentation de 17 points chez les filles et de 18 points chez les garçons.

À l’échelle nationale, l’augmentation a été de 17 points pour les filles et de 15 points pour les garçons.

Le vaccin contre le VPH : l’un des seuls vaccins existants contre le cancer !

Pour rappel, le vaccin contre le papillomavirus est inclus dans le calendrier vaccinal en et est recommandé par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour tous les enfants de 11 à 14 ans, selon un schéma en deux doses espacées de 5 à 13 mois, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Il est également recommandé pour certaines pathologies chroniques et/ou immunodépressives ainsi que pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes jusqu’à 26 ans.

La vaccination prévient jusqu’à 90 % des infections au VPH, dont la plupart sont asymptomatiques mais provoquent des lésions précancéreuses et/ou des cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, du pénis, de l’anus et du larynx notamment.

Les campagnes d’information publique et les activités éducatives menées au sein des écoles contribueront à sensibiliser les élèves et leurs familles.

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