Quelles sont les infections sexuellement transmissibles dépistées ?

Quelles sont les infections sexuellement transmissibles dépistées ?
Quelles sont les infections sexuellement transmissibles dépistées ?

Désormais, le dépistage de quatre infections sexuellement transmissibles, en plus du VIH, est possible, à la demande du patient et sans ordonnance, pris en charge par l’assurance maladie à 100% pour les moins de 26 ans et à 60% pour le reste de la population. Nous faisons le point sur ces quatre IST.

Hépatite B

Le virus de l’hépatite B, transmis par le sang, les rapports sexuels, de la mère à l’enfant lors de l’accouchement, provoque une inflammation du foie, qui peut être aiguë ou chronique. Dans le premier cas, les symptômes persistent plusieurs semaines : jaunisse, urines décolorées, fatigue, nausées, vomissements, douleurs abdominales.

Dans les cas les plus graves, elle peut provoquer une insuffisance hépatique. Dans 2 à 10 % des cas, la guérison n’a pas lieu et la maladie évolue vers une forme chronique pouvant conduire à une fibrose, une cirrhose du foie et un cancer du foie.

On estime qu’environ 300 000 personnes sont porteuses chroniques du virus de l’hépatite B. Bien qu’extrêmement contagieuse, l’hépatite B peut être prévenue par la vaccination. En , la vaccination est obligatoire pour tous les nourrissons.

Syphilis

La syphilis est une infection causée par une bactérie appelée tréponème pâle ou tréponème pâle. Très contagieuse, la syphilis évolue par phases :

  • Le stade primaire : il dure environ 21 semaines, une plaie ronde et dure apparaît sur les parties génitales, la bouche ou la gorge et disparaît finalement au bout de 3 à 6 semaines. Sans traitement, la maladie évolue vers le deuxième stade ;
  • Stade secondaire : il se caractérise par des symptômes grippaux et une éruption cutanée, généralement sur la paume des mains et la plante des pieds. Des lésions apparaissent à l’endroit où se trouvait le chancre. Les symptômes, qui peuvent survenir jusqu’à 6 mois après l’infection, finissent par disparaître, mais les bactéries sont toujours présentes. Elles peuvent se transmettre et entraîner des complications.

« Le risque de contagion est considéré comme maximal au cours de la première année de développement de la maladie (période précoce, soit les phases primaires et secondaires, ndlr). Les bactéries sont alors présentes d’abord sur le chancre, puis à la surface des lésions cutanées et surtout des muqueuses », note Ameli.fr.

En l’absence de symptômes, on parle d’un stade de latence qui peut durer plusieurs années. Le stade tertiaire survient parfois des années après la transmission de la maladie, de 5 à 30 ans. Le patient n’est plus contagieux mais des complications touchent le cœur, le cerveau, les os et le foie.

Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques.

Blennorragie

La gonorrhée est une maladie résultant d’une infection par Neisseria gonorrhoeae (gonocoque). On l’appelle aussi blennorragie, clap ou chtouille. Elle se transmet lors des rapports sexuels, notamment le cunnilingus et la fellation.

Chez les hommes, les symptômes comprennent une inflammation de l’urètre avec écoulement purulent, des brûlures lors de la miction, souvent difficile, et des douleurs dans le pénis pendant les rapports sexuels.

70 % des femmes sont asymptomatiques. Chez celles qui présentent des symptômes, elles souffrent de vaginite avec écoulement purulent et nauséabond, souvent associé à des brûlures. Des complications peuvent survenir : salpingite (infection des trompes de Fallope), atteinte infectieuse de l’endomètre, infertilité et risque de grossesse extra-utérine.

Chez l’homme, l’inflammation de la prostate ou de l’épididyme (cordon situé au-dessus de chaque testicule) peut entraîner des problèmes d’infertilité.

Chlamydia

Infection par chlamydia trachomatis, chlamydia, Dans un cas sur deux, l’infection ne provoque pas de symptômes. Cependant, une à deux semaines après le rapport sexuel, l’infection peut provoquer chez l’homme une urétrite avec écoulement du pénis.

Chez la femme, l’infection provoque :

  • Inflammation du col de l’utérus avec pertes vaginales ;
  • Douleur à la vessie et brûlure en urinant ;
  • Douleur lors des rapports sexuels ;
  • Écoulement vaginal sanglant.

Dans les formes aiguës, on observe de la fièvre, des douleurs abdominales basses et des saignements vaginaux entre les règles (métrorragies). Une salpingite peut survenir et entraîner des douleurs pelviennes chroniques.

Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques.

Pour en savoir plus sur Mon test IST

 
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