Recrudescence de la coqueluche en , Santé publique appelle à la vigilance

Recrudescence de la coqueluche en , Santé publique appelle à la vigilance
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L’agence sanitaire met notamment en garde contre «une nette augmentation du nombre de cas groupés»: une quinzaine de cas cluster ont été signalés dans huit régions de métropole depuis début 2024, contre deux rien qu’en Ile-de- sur l’ensemble de l’année 2023.

« Au premier trimestre, une quinzaine de clusters, principalement dans les collectivités (écoles maternelles, écoles primaires, crèches et crèches) mais aussi dans les familles, et au total 70 cas ont été signalés »selon un document publié jeudi soir sur son site Internet.

La coqueluche, infection respiratoire provoquée par une bactérie, se transmet très facilement par voie aérienne, par contact avec une personne malade qui tousse, principalement dans la famille ou dans les collectivités.

Des quintes de toux fréquentes et prolongées,

Elle provoque des quintes de toux fréquentes et prolongées, et peut être grave pour les nourrissons et les personnes vulnérables (patients respiratoires chroniques, personnes immunodéprimées, femmes enceintes). Les décès sont rares mais peuvent survenir particulièrement chez les très jeunes nourrissons non vaccinés.

Comme le « La reprise de la circulation communautaire de la bactérie pourrait s’intensifier dans les prochains mois »Santé publique France souligne que « la vigilance reste de mise, avec la nécessité de sensibiliser davantage le public à cette maladie et à ses moyens de prévention »en tête la vaccination.

Bien que le nombre de cas de coqueluche ait considérablement diminué depuis l’introduction du vaccin, “la bactérie continue de circuler” et touche davantage les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés, ainsi que les adolescents et les adultes qui ont perdu leur protection vaccinale, notamment en raison de rappels insuffisants.

Des épidémies très importantes chez nos voisins

La coqueluche évolue par cycles de recrudescence tous les trois à cinq ans. En France, de précédents pics épidémiques avaient été constatés en 1997, 2000, 2005, 2009, 2012-2013 et 2017-2018.

« Si un rebond pouvait être attendu en 2021-2022, le contexte exceptionnel et les mesures sanitaires (…) dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 ont probablement réduit la transmission de la coqueluche »selon SpF.

Malgré la hausse actuelle, “à ce jour, la situation française n’est pas comparable à celle de nos voisins européens et outre-atlantique, qui signalent plusieurs centaines de cas par semaine depuis le dernier trimestre 2023”tempère cependant l’agence.

Des épidémies importantes ont été signalées en Croatie, au Danemark et au Royaume-, et des augmentations significatives de cas en Belgique, en Espagne et en Allemagne. Des décès ont également été signalés cette semaine en République tchèque et fin janvier en .

 
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