UIMM – Comment Latitude contribue-t-elle à l’avènement d’une nouvelle ère spatiale européenne ? – .

UIMM – Comment Latitude contribue-t-elle à l’avènement d’une nouvelle ère spatiale européenne ? – .
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Située à Reims (51), Latitude, fondée en 2019, est une entreprise du secteur spatial qui développe Zephyr, un micro-lanceur de satellites. L’entreprise se démarque par son innovation technologique et sa vision ambitieuse de proposer des services de lancement orbital adaptés aux nano-satellites. Latitude a réalisé deux levées de fonds, dont une de 27 M€ en janvier 2024 et prévoit le premier lancement de Zéphyr en 2025.

« Les lanceurs spatiaux actuels sont comme des bus. Ils emmènent de petits satellites d’un point A à un point B à un moment prédéfini, sans tenir compte des besoins spécifiques. En comparaison, nous créons un service de taxi spatial. Nous enverrons les petits satellites là où ils doivent être, au bon moment. » L’image est celle de Kevin Monvoisin, co-fondateur et responsable des fonctions informatique, communication et ressources humaines de la startup industrielle Latitude..

Depuis 2019, les 112 collaborateurs, d’une dizaine de nationalités différentes, développent Zéphyr. Ce lanceur de satellites, complémentaire de géants comme SpaceX ou Ariane, pourra mettre en orbite jusqu’à une centaine de kilos dès 2025. L’objectif de l’entreprise est de doubler cette capacité d’ici 2028.

Une fois en orbite, ces petits satellites seront déployés pour l’observation de la Terre, la météorologie, la surveillance maritime contre la pêche illégale et la piraterie, ainsi que pour des applications dans l’agriculture et la détection de polluants. ” Notre défi est de réduire le délai entre la fabrication d’un satellite et sa mise en orbite. Actuellement, c’est entre dix-huit et vingt-quatre mois. Durant ces deux années, les satellites ne génèrent aucun revenu pour l’entreprise qui les a commandés. Une perte financière considérable.

Autre domaine au cœur de la souveraineté européenne : la défense. « Les satellites sont les principales cibles des attaques et des cyberattaques. Il faut avoir la capacité de la relancer rapidement sans dépendre des entreprises étrangères. »

Pour cela, Latitude peut compter sur le soutien de l’Agence spatiale européenne (ESA), dont elle a rejoint l’incubateur en 2020. Plus récemment, elle a reçu la visite de son directeur Josef Aschbacher dans ses locaux. « L’ESA nous fournit une assistance technique précieuse. » Elle a notamment validé les premiers plans, qui ont permis des levées de fonds en 2022 (10 M€) et 2024 (27 M€).

Des programmes de financement peuvent également soutenir la startup, notamment en finançant l’achat de vols. L’objectif est de « promouvoir le développement des entreprises par le biais de contrats et de chiffres d’affaires plutôt que de subventions. Être agréé par une agence continentale renforcera notre capacité à remporter de nouveaux contrats. »

Décrocher de nouveaux contrats pour atteindre la Lune est l’ambition sans limite de Latitude.

Kevin Monvoisin (à gauche) et Stanislas Maximin (à droite) co-fondateurs de Latitude

 
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