mieux comprendre et soutenir le TDAH

mieux comprendre et soutenir le TDAH
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Être parent d’un enfant atteint d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) n’est pas une chose facile au quotidien. C’est encore plus le cas dans notre province puisqu’il n’y a pas beaucoup de structures pour aider ces enfants et leurs familles.

À Fauvillers, Laurie Buchet a appris le TDAH par son jeune fils il y a tout juste trois ans. « Le processus de rencontres avec différents professionnels a alors commencé, explique la mère. Mais très vite, je me suis senti perdu et impuissant. J’avais un diagnostic mais très peu de solutions et de réponses à mes nombreuses questions. Des médicaments ont été envisagés mais j’ai immédiatement refusé, considérant cette solution comme un échec..

Laurie Buchet se lance alors dans des recherches et tombe sur un groupe de soutien organisé par des parents d’enfants TDAH. Mais l’asbl en question est basée à Bruxelles et aucune structure de ce type n’existe ailleurs dans le pays.

L’idée lui est alors venue de développer un tel outil en province de Luxembourg. « En faisant des recherches, je suis entrée en contact avec plusieurs mères d’enfants TDAH de la région, poursuit Laurie Buchet. Nous avons commencé à nous réunir en juin de l’année dernière. Ensemble, nous partageons nos expériences, nos expériences et essayons de répondre aux nombreuses questions. Ça fait du bien de se soutenir, de pouvoir parler sans être jugé et de voir qu’on n’est pas seuls dans cette situation.

Ces rencontres mensuelles entre parents se déroulaient toujours en présence de leurs enfants. C’est le secteur d’Oisefagne (Fauvillers) qui a été choisi pour ces rencontres. Un lieu permettant aux enfants de se défouler tandis que les mamans peuvent se retrouver pour discuter et échanger.

« Nous avons accueilli de nombreux nouveaux parents, désireux d’avoir des réponses urgentes à leurs questions, poursuit Laurie Buchet. DLors de ces échanges, chacun apporte son expérience, ses compétences et ses outils pour tenter d’aider l’autre..

A partir du mois de mai, des rencontres similaires seront organisées sans enfants. En effet, de nombreux parents ont besoin d’être seuls, de respirer, de pouvoir s’exprimer librement.

« Ces rencontres entre adultes vont aussi apporter des réponses à un autre phénomène, explique l’habitant de Fauvillers. Avec la découverte du TDAH de leur enfant, les parents se voient eux-mêmes diagnostiquer un TDAH, ce trouble étant très souvent héréditaire. De nombreuses épouses ou maris se retrouvent donc avec des questions sur leur conjoint, en plus de devoir gérer leur enfant. Parmi les mères présentes dans notre groupe de discussion, plusieurs sont atteintes de TDAH. Les entendre partager leurs expériences nous permet de mieux les comprendre.

Le collectif mettra également en place des séances de vidéoconférence afin de mettre en valeur les acteurs locaux de la province qui travaillent à distance ou en étroite collaboration avec des personnes atteintes de TDAH.


Laurie Buchet a toujours été persuadée que son fils était différent des autres. Toujours en avance par rapport aux enfants de son âge, il dormait également très peu. “Maintenant qu’il est plus âgé, il faut sans cesse lui répéter les choses et les moindres détails captent son attention, explique la mère. Ce sont des enfants qui vivent à 1000% et qui n’ont aucune limite. Au début, plusieurs professeurs rencontrés nous décrivaient comme de mauvais parents, nous rejetant complètement la faute. ». C’est le médecin traitant de la famille qui a aidé à résoudre la situation. “Le premier rendez-vous avec le neuropsychologue a été un vrai soulagement, elle explique. Il est important de briser la barrière du premier rendez-vous. Agir rapidement et mettre en place des outils apportera un soulagement à toute la famille.


Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité est un trouble neurologique. D’origine génétique et neurobiologique, cette pathologie se retrouve principalement chez l’enfant et évolue tout au long de la vie. Elle ne se guérit pas mais évoluera en fonction des stratégies compensatoires mises en place. 5% de la population est touchée par le TDAH. Trois facteurs permettront de déterminer si une personne souffre de ce trouble neurologique : le déficit d’attention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Le principe fondamental du diagnostic du TDAH est qu’il s’agit d’un diagnostic clinique. Cela signifie qu’elle nécessite une anamnèse exhaustive basée sur l’histoire du patient racontée par lui et ses proches. Il n’existe pas d’examen radiologique, de résultat de prise de sang ou autre qui, contrairement à l’hypertension, au diabète ou à une fracture, permette de poser le diagnostic de trouble de l’attention.


Mercredi 24 avril : Vidéo en ligne avec Thomas Étienne à 20h

Dimanche 28 avril : Rencontre parents-enfants TDAH au Domaine d’Oisefagne (Fauvillers) à 10h

Mercredi 22 mai : en ligne : Discussions gratuites sur le TDAH chez les adultes

Mercredi 29 mai : Vidéo en ligne à 20h À votre tour : Discussions gratuites : trucs et astuces de super parents pour nos hyper supers.

Plus d’informations : Page Facebook TDA/H Belgique Province Luxembourg ou via [email protected]

 
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