Le Podcast Lucide : « nous sommes la voix d’une grande partie de la population »

Le Podcast Lucide : « nous sommes la voix d’une grande partie de la population »
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“Nous sommes les hommes qui respectent le plus nos femmes, plus que n’importe quel gauchiste voudrait le croire”, affirme Olivier Jean, dans un entretien à Noovo Info. “Ce que nous disons, c’est que les hommes et les femmes ont des rôles biologiques objectifs.”

Les co-animateurs ont notamment été accusés de tenir des propos misogynes, voire d’encourager la culture du viol. “Il n’y a pas de mec, surtout pas un top G, qui va vouloir une relation stable et sérieuse avec une salope”, raconte par exemple Olivier Jean dans un des épisodes.

Dans un autre extrait visionné des dizaines de milliers de fois sur TikTok, son co-animateur Joël McGuirk soutient qu’un homme en couple ne devrait pas laisser sa compagne sortir en boîte ou assister à des festivals.

«C’est un discours qui normalise des comportements qui n’ont plus leur place en 2024», déplore Mélanie Lemay, cofondatrice du mouvement québécois contre les violences sexuelles.

« Ce qui est dangereux, c’est que les jeunes de nos écoles actuellement – ​​tant au primaire qu’au secondaire – répètent ces propos sans nuance », ajoute Rafaël Provost, directeur général de l’organisme Ensemble contre le respect de la diversité. « L’estime de soi est une chose. Mais réduire un autre genre en est une autre, et c’est ce que fait ce podcast.

Mouvement masculiniste

Selon Olivier Jean, si les propos tenus dans son podcast sont inquiétants, c’est parce qu’ils vont à l’encontre des intérêts « des médias, du gouvernement et de l’establishment ».

“Je pense que dire aux femmes d’éduquer à la maison, je pense que le gouvernement n’aime pas beaucoup ça parce qu’il vaut mieux avoir les enfants à l’école, dans des institutions publiques où ils peuvent être servis par la propagande gouvernementale”, théorise-t-il.

De son propre aveu, les propos tenus dans Le podcast lucide s’inspirent des idées avancées par des influenceurs masculinistes bien connus comme Andrew Tate ou Jordan Peterson, dont les propos misogynes sont fréquemment dénoncés. « Nous ne sommes pas d’accord avec tout ce qu’ils disent, mais le fond de leur message nous interpelle », affirme M. Jean.

Pour Rafaël Provost, de Ensemble pour le respect de la diversité, ce n’était qu’une question de temps avant que ce mouvement observé aux États-Unis et ailleurs dans le monde n’arrive au Québec. «Les gens étaient sceptiques parce qu’on dit souvent qu’au Québec on est ailleurs, mais il n’a pas fallu longtemps avant que ces comptes soient créés.»

Et s’ils ne cautionnent pas les actes de violence envers les femmes, les auteurs du podcast doivent être conscients de la portée de leurs propos, estime Mélanie Lemay.

«Même si les gens qui font ces commentaires ne veulent pas nécessairement préconiser certaines actions, ils n’ont pas le contrôle sur la manière dont celles-ci seront interprétées ou comprises», dit-elle.

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