entre risques et bénéfices – .

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Le type de contenu pornographique consommé par les jeunes adultes a des répercussions tantôt positives, tantôt négatives sur leur satisfaction sexuelle.

Dans une nouvelle étude, Beáta Bőthe, professeure au Département de psychologie de l’Université de Montréal, et ses collègues ont examiné les effets sur la sexualité de cinq contenus pornographiques : la sexualité de groupe, la passion et la romance, le mélange des genres, la transgression des tabous. et la sexualité interdite, ainsi que le pouvoir, le contrôle et la sexualité brutale.

L’équipe a observé que, chez les jeunes adultes âgés de 17 à 30 ans, la consommation de pornographie de type passionné et romantique serait associée à une plus grande satisfaction sexuelle, tandis que l’utilisation de pornographie où le pouvoir, le contrôle et la sexualité brutale sont mis en scène serait liée à une plus faible satisfaction sexuelle. satisfaction sexuelle.

Pour Beáta Bőthe, les scénarios étant plus « réalistes », les jeunes qui les consomment peuvent les voir comme une Source d’inspiration pour leur propre vie sexuelle. Dans le premier cas, ces scénarios présentent des cadres agréables, des échanges bienveillants et une bonne communication entre partenaires, « évoquant également des émotions plus positives en général ».

En revanche, les scénarios brutaux sont moins acceptables moralement et réalisables dans la vie réelle, estime le professeur. « Ne pas avoir la possibilité de mettre en œuvre ces scénarios dans la vie pourrait entraver le désir sexuel des individus, car leurs activités sexuelles ne correspondraient pas à leur idée de ce qui est sexuellement agréable et excitant. Les personnes qui en consomment peuvent aussi ressentir une incohérence entre cette consommation et leurs valeurs », indique-t-elle.

Une « culture pornographique » à développer

Beata Bőthe

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

Dans une autre étude longitudinale menée auprès d’adolescents du Québec, Beáta Bőthe a constaté que 60 à 65 % des jeunes consomment au moins une forme de pornographie avant l’âge de 14 ans.

À ses yeux, ces nouvelles données concernant le contenu pornographique et son impact sur la sexualité soutiennent l’importance d’éduquer les jeunes sur l’utilisation de la pornographie, ses méfaits et ses avantages potentiels.

Sachant que certains contenus sont potentiellement nuisibles, le chercheur ajoute qu’il faudrait également sensibiliser les producteurs de contenus. “En tant que société, nous devrions réfléchir à la création de contenus pornographiques et penser à réduire la production de ceux qui sont contraires à l’éthique et qui nuisent à la santé sexuelle des consommateurs”, estime-t-elle.

Le professeur soutient également que les recherches futures dans ce domaine devraient inclure différents types de contenus pornographiques afin de saisir la complexité des associations entre la consommation de pornographie et la sexualité.

 
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