Comment les plateformes s’adaptent-elles aux nouveaux modes de consommation ? – .

Comment les plateformes s’adaptent-elles aux nouveaux modes de consommation ? – .
Descriptive text here

Mini-séries, épisodes hebdomadaires, diffusions en direct… De plus en plus, il semble que les plateformes de streaming s’inspirent de la télévision traditionnelle pour capter les téléspectateurs. Dans un marché devenu ultra compétitif, ils ont tout intérêt à s’adapter aux nouveaux modes de consommation. Un aperçu rapide de leurs nouvelles stratégies.

Si nos grands-parents et nos parents n’ont jamais vraiment apprécié les grands changements qui bousculent les habitudes, les nouvelles générations en sont friandes. Et la télévision et les plateformes l’ont bien compris ! Pour s’adapter à nos vies trépidantes, les chaînes traditionnelles n’ont pas hésité à décaler l’heure de diffusion de leurs programmes en soirée, mais c’était sans compter sur l’arrivée du replay et des plateformes. Ce fut un véritable soulagement pour de nombreuses personnes, ravies de pouvoir enfin regarder leurs films et surtout séries quand ils le souhaitent. Pour autant, les géants du streaming ne sont pas en reste et s’adaptent aux nouveaux modes de consommation.

Un binge-watching à bout de souffle ?

Qui n’a jamais regardé une série, enchaînant les épisodes, jusqu’à s’endormir en la regardant ? Un phénomène (désormais bien connu) que l’on appelle le binge-watching. Si cette pratique existe encore aujourd’hui, il semble qu’on revienne progressivement à un mode de consommation plus « raisonnable », profitant de programmes sur la durée.

Pour preuve, Netflix divise désormais régulièrement ses émissions en plusieurs parties, ne proposant plus systématiquement l’intégralité de la saison en une seule fois. On peut citer La Couronnedont la dernière saison a été découpée en deux parties, espacées d’un mois, tout comme la saison 4 de TOI, parmi bien d’autres exemples. Une stratégie qui tient les spectateurs en haleine, avec cliffhangers (fins à suspense) qui les rendent impatients de découvrir la suite et les incitent donc à rester abonnés sur le long terme.

D’ailleurs, certaines plateformes diffusent depuis quelques temps leurs séries de manière hebdomadaire, comme cela a toujours été le cas sur le petit écran traditionnel. Ils le font notamment lorsqu’ils proposent exclusivement des programmes de chaînes de télévision étrangères, comme Netflix sur Riverdale, une série qui a été diffusée outre-Atlantique sur la chaîne The CW. Mais aussi de plus en plus avec leurs propres programmes originaux : c’est notamment le cas de Disney+, qui propose par exemple ses séries Guerres des étoiles à raison d’un épisode par semaine.

Comme l’explique Frédéric Vaulpré, réalisateur de Regard, au micro de Le leader des médias, cette stratégie est financièrement bénéfique pour les plateformes. Le binge-watching serait en effet «trop cher “, parce que “il brûle« Un programme trop rapide. Une fois la saison terminée, rien n’empêche le téléspectateur de se désinscrire et d’aller voir ce qui se passe ailleurs… Dans un contexte devenu extrêmement concurrentiel, avec de plus en plus de plateformes de streaming, revenir à un rythme de diffusion plus lent permet de fidéliser les abonnés qui ne veulent pas de rater leur précieux rendez-vous avec leur série préférée.

Voir les plateformes optionnelles chez SFR

Mini-série : le format que tout le monde aime ?

L’avènement des mini-séries pourrait-elle détrôner les séries classiques, plus longues, dévoilées saison après saison ? Peut être pas. Mais de Le jeu de la reine a Les Messieurs, En passant par La défaite, tous ont été un réel succès. Pour cause, ils sont étudiés rapidement, n’impliquant pas un investissement à long terme. Ce format semble de plus en plus apprécié des abonnés, qui n’ont plus vraiment le temps de regarder des saisons entières.

Cette analyse a été confirmée par Boris Duchesnay, directeur général adjoint en charge des programmes OCS :

« Je pense que cela permet de toucher un public qui ne jurait que par le cinéma, et se détournait des séries parce qu’il fallait s’engager sur une durée indéterminée et attendre entre les épisodes et les saisons. Et puis ça rassure les gens sur les risques d’addiction. Nous savons que nous pourrons rapidement retrouver une vie sociale.»

Pour être efficace, une mini-série ne doit pas excéder 13 heures. Mais on notera aussi que, parfois, le public en redemande… Un tel engouement qu’il arrive qu’un programme initialement pensé comme une mini-série revienne enfin pour une saison 2. Alors pour quoi pousser ? aux créateurs des shows d’imaginer des suites qui n’étaient pas prévues. Nous pensons notamment à Jeu de calmardont la deuxième saison, bien qu’annoncée quelques mois seulement après la première en 2021, attend toujours sur Netflix.

Sources : Le leader des médias, Ouest de la

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV 14 beaux livres d’art à offrir absolument en cadeau
NEXT Une centaine de personnalités françaises réclament une loi globale contre les violences sexuelles – rts.ch