Pour éviter que les tiques n’infestent votre jardin, il existe des répulsifs naturels.
Avec le retour du printemps et la hausse des températures, nos jardins voient aussi le retour des tiques, ces petits acariens parasites. Ce phénomène annuel, prévisible mais non moins inquiétant, appelle une vigilance accrue de la part des propriétaires d’animaux et des amoureux de la nature. Les conditions climatiques plus douces de la saison favorisent l’activité et la prolifération des tiques. Dans ce contexte, il est essentiel d’adopter des mesures préventives efficaces. Parmi celles-ci, il est possible de faire pousser dans votre jardin des plantes qui auront un effet répulsif contre les tiques.
La Tanaisie est une plante herbacée et vivace qui peut atteindre une hauteur de +- 1m et une largeur de 0,50 cm à maturité. L’odeur et le goût de la tanaisie sont désagréables et répulsifs pour les tiques. Lorsque les tiques entrent en contact avec la tanaisie ou perçoivent son odeur, elles ont généralement tendance à s’éloigner et à éviter la zone.
La lavande est bien connue pour ses nombreuses utilisations. Mais saviez-vous que les tiques n’aiment pas la lavande ? En effet, cette plante contient des huiles essentielles, notamment du linalol et de l’acétate de linalyle, qui sont responsables de son odeur caractéristique. L’odeur a un effet répulsif sur le système nerveux des tiques et agit donc comme un répulsif naturel contre les tiques, mais aussi contre d’autres insectes.
Le romarin est souvent utilisé en cuisine mais il a également un effet contre les tiques. Le romarin a une forte odeur aromatique. Les huiles essentielles qu’il contient peuvent provoquer des irritations chez les tiques, perturbant leurs organes sensoriels.
Si ces trois plantes ont un effet répulsif contre les tiques, elles ne peuvent pas remplacer entièrement le traitement de votre animal. L’utilisation de produits antiparasitaires spécifiques constitue une mesure de protection efficace. Il est conseillé de consulter un vétérinaire pour choisir le produit le plus adapté à l’animal, qu’il s’agisse de colliers anti-tiques, de pipettes cutanées ou de comprimés. Ensuite, maintenir une bonne hygiène et un environnement propre pour l’animal permet de réduire les risques d’infestation. Cela comprend un nettoyage régulier des zones de vie et de repos de l’animal. Les promenades dans les zones à risque, telles que les herbes hautes et les bois, doivent être suivies d’un examen attentif du pelage de l’animal afin de détecter et d’éliminer rapidement les tiques qui y sont attachées. Utiliser un dissolvant de tiques permet d’éliminer efficacement ces parasites sans laisser la tête incrustée dans la peau, réduisant ainsi les risques d’infection.
