Les virus respiratoires sont très présents cette année et la température n’est pas étrangère à la situation.
« Ce qui peut arriver, c’est que lorsqu’il fait chaud et qu’il alterne entre froid et chaud, les gens entrent et sortent. Il y a plus de contacts, il y a plus de promiscuité et donc on attrape davantage », explique le pneumologue Dr Paolo Renzi.
Les patients sont souvent infectés à plusieurs reprises par différents virus en circulation.
« Il y a eu beaucoup de virus en circulation : RSV, grippe, métapneumovirus… Il y a peut-être des conditions climatiques qui changent, mais il est difficile de savoir si cela a un lien direct avec ce qui se passe. ça se passe», indique la pédiatre et infectiologue Dre Valérie Lamarre.
« J’ai trouvé que les épisodes infectieux étaient un peu plus longs que d’habitude, ce qui amène les gens à consulter un peu plus, même quand c’est viral. Ainsi, au lieu d’attendre quelques jours, au bout de 7 à 10 jours, les gens ont toujours des symptômes et ont tendance à consulter”, explique le docteur Benoit Heppell, médecin généraliste.
« De nombreux virus circulaient, donc les gens attrapaient souvent plusieurs virus à la suite. Ils sont malades, ils en attrapent un autre et un autre, puis ils pensent qu’ils sont encore malades et ça les amène à consulter”, ajoute-t-il.
Il convient également de noter que la saison grippale a débuté plus tôt que d’habitude.
« Les virus sont arrivés assez tôt, un peu comme l’année dernière. Normalement, nos pics de grippe étaient plutôt en janvier et février, mais ici, ça a commencé très tôt, fin novembre, début décembre», mentionne le médecin généraliste Dr Frédéric Picotte.
Selon plusieurs spécialistes, l’assouplissement de plusieurs mesures d’hygiène comme le port du masque pourrait aussi expliquer la forte propagation des virus.
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