Les cas de grippe aviaire augmentent en Colombie-Britannique

Les cas de grippe aviaire augmentent en Colombie-Britannique
Les cas de grippe aviaire augmentent en Colombie-Britannique

En l’espace d’un mois, la Colombie-Britannique est passée d’une ferme infectée par la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 à 38, confirme l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Les localités touchées sont principalement concentrées dans la vallée du Fraser. Selon’ACIAon estime que 4 853 000 oiseaux ont été touchés en Colombie-Britannique.

Cette augmentation suggère que le virus est présent partout dans l’environnement, propagé par les oiseaux migrateurs selon Amanda Brittain, responsable de l’information au centre des opérations d’urgence de la British Columbia Poultry Association. .

Ce n’est pas vraiment une surprise puisque le virus suit des schémas migratoires et qu’il constitue actuellement le pic de passage des oiseaux sauvages, explique Mme Brittain.

Malgré tout, le responsable soutient que les procédures fédérales de biosécurité renforcées (Nouvelle fenetre) fonctionnent car ils limitent la propagation du virus d’une ferme à l’autre.

Migration de l’épidémie

Amanda Brittain envisage la fin de l’épidémie une fois la période de migration passée. C’est un cycle qui se répète chaque année, selon elle.

Il faut être réaliste, il est très possible qu’il y ait plus de cas, mais une fois que les oiseaux auront traversé notre environnement, le virus sera moins présent. elle explique.

Brittain affirme également qu’il n’y a eu aucune transmission humaine en Colombie-Britannique et que cela peut se produire dans des cas extrêmement isolés. Selon elle, les citoyens n’ont pas à avoir peur s’ils conduisent par exemple dans une région infectée.

Plus tôt ce mois-ci, les autorités provinciales ont également recommandé que les éleveurs et autres travailleurs en contact avec des volailles se fassent vacciner contre la grippe.

Le plus gros impact humain reste financier, souligne Amanda Brittain. Cela peut prendre des mois pour nettoyer et désinfecter les poulaillers avant de recommencer les travaux.

C’est aussi une période très lourde pour la santé mentale des éleveurs, car on tente d’euthanasier un groupe d’animaux, explique Mme Brittain.

C’est dévastateur pour les agriculteurs.

En revanche, le public qui souhaite acheter de la volaille pendant la période des Fêtes peut pousser un soupir de soulagement. Mme Brittain assure que les éleveurs de la province seront en mesure de répondre aux besoins de la province.

Avec les informations de Wildinette Paul

 
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