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Camélia Jordana nous parle de son lien personnel avec son nouveau rôle

Camélia Jordana nous parle de son lien personnel avec son nouveau rôle
Camélia Jordana nous parle de son lien personnel avec son nouveau rôle
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Quand Adèle (Camélia Jordana), jeune créatrice de podcast, rencontre Arthur (Théo Navarro-Mussy), mathématicien de l’amour, leur coup de foudre est immédiat, tout comme les crises d’angoisse qu’il déclenche en elle. Signé Clémence Madeleine-Perdrillat, déjà connue pour son travail sur En thérapie Ou Gouttes de Dieu, cette comédie romantique disponible sur Disney+ à partir du 20 septembre s’amuse à revisiter et réinventer avec humour et fraîcheur les codes de ce genre populaire. Après son succès dans Les choses que nous disons, les choses que nous faisons, qui lui vaut une nomination aux César, Camélia Jordana revient dans le rôle d’une femme aux prises avec ses sentiments, et signe même la chanson thème de la série. A l’occasion de la sortie de la série, elle s’est entretenue avec Télé-Loisirs sur ce qu’il y a de si personnel dans le rôle d’Adèle.

Camélia Jordana dans Irrésistible (Disney+) : «Tous les codes de la comédie romantique sont chamboulés, inversés, inversés

Télé-Loisirs : C’est votre premier rôle majeur dans une série. À quoi n’avez-vous pas pu résister dans ce rôle ?

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Camélia Jordana : En lisant, j’ai eu un énorme coup de cœur pour Adèle, je la trouvais très libre, fantaisiste et moderne. J’ai trouvé que le choix de Clémence Madeleine-Perdrillat d’inclure cette série dans le décorum du podcast permettait de laisser la place à d’autres histoires d’amour. C’est rare dans les comédies romantiques d’avoir le droit à plein de romances différentes, ce qui rend la série très généreuse. Tout comme la modernité de l’écriture, le regard féminin et féministe qui sont très nouveaux. Clémence s’est approprié tous les codes de la comédie romantique et les a complètement bouleversés, renversés et inversés, ce qui m’a beaucoup excité.

Vous avez principalement joué dans des films dramatiques, ici on vous retrouve dans une comédie assez décomplexée. Était-ce un défi de changer de registre ?

La façon dont je choisis mes projets n’est absolument pas régie par leur nature, qu’ils soient considérés comme populaires, indépendants, auteurs ou non. Il s’agit plutôt de savoir s’il me faut tout faire pour travailler mon caractère et me donner tous les moyens possibles. Comme j’ai la chance d’être musicien, et mon propre producteur, j’emmène beaucoup de monde avec moi dans mon projet artistique. Et le temps que je ne consacre pas à mon projet, je le consacre au travail de quelqu’un d’autre. Je fais donc toujours les choses par choix et par enthousiasme évident et incontestable.

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Votre personnage, Adèle, fait des crises d’angoisse sous la pression de l’amour. Vous subissez trop souvent des pressions, sur le plateau, sur scène, dans les médias… Est-ce quelque chose auquel vous êtes soumis ?

J’ai souvent fait des crises d’angoisse, j’ai appris à les gérer en travaillant sur ma santé mentale, ma tranquillité d’esprit et mon état physique. Cela demande beaucoup d’efforts car lorsqu’on arrive à repousser ses limites jusqu’au burn-out, on est sur la corde raide. J’ai dû apprendre à m’écouter et à imposer des limites. C’est vraiment un long chemin. Aujourd’hui, faire du sport, manger sainement et s’entourer de personnes non violentes est la base pour se sentir bien (rires, ndlr).

Camélia Jordana : «J’essaie d’apprendre à m’aimer

Vous jouiez déjà le rôle d’une femme aimante et sentimentale dans Les choses que nous disons, les choses que nous faisons par Emmanuel Mouret. Rebelote avec Adèle. Êtes-vous aussi un amoureux dans la vie ?

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Au lieu de cela, j’essaie d’apprendre à m’aimer. C’est ainsi qu’on peut tomber amoureux de quelqu’un. Avant cela, même si j’étais amoureux, je pense que c’était juste une certaine idée de l’amour qui n’a rien à voir avec celui que j’arrive à vivre aujourd’hui. Pour y arriver, il faut parler de santé mentale et il est possible d’aller voir des psychologues car il est important de comprendre comment nous sommes construits, nos réactions, nos systèmes de protection… Il faut apprendre à se connaître et essayer de se comprendre. nous libérer de ce qui nous encombre.

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Irrésistible c’est la comédie romantique par excellence, votre personnage s’amuse même avec ces codes. Y a-t-il des comédies romantiques qui vous ont façonné personnellement ?

J’ai évidemment été nourrie par les comédies romantiques qu’on adore, qu’on regarde à chaque période de Noël : Bridget Jones, le coup de foudre à Notting Hill Ou L’amour en fait avec lequel j’ai grandi. Mais la série qui fut une véritable référence pour IrrésistibleC’est Sac à puces.

Votre dernier album s’appelle Facile/Fragile, Adèle est un être fragile. C’est un thème qui semble être un fil conducteur dans votre carrière…

J’ai la chance d’avoir grandi avec une mère thérapeute en développement personnel donc, dès l’âge de 8 ans, j’ai eu accès à des professionnels et à des espaces pour pouvoir parler de ce qui se passait à la maison et à l’extérieur. , de l’impact que cela a eu sur mon cerveau et ma liberté. Des personnes qui me sont proches et que je considère comme vraiment intimes partagent également ce travail sur la santé mentale ou ont commencé à emprunter cette voie. C’est important pour moi.

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Dans vos textes, rôles ou discours, la figure de la femme engagée dans ses idées et indépendante réapparaît souvent. Quand on est exposé comme on l’est et lié à des industries comme le cinéma et la musique, comment rester libre de penser et de s’exprimer ?

Je pense qu’il est important de connaître les règles du jeu. Quand on ne les connaît pas, on peut se laisser prendre au piège, comme je l’ai vécu il y a trois ans et dont j’en ai subi les conséquences pendant de nombreuses années (suite à la polémique autour de ses propos sur les violences policières, ndlr). Il est très facile d’avoir un discours complètement déformé, trop relayé et trop médiatisé. Au final, on se retrouve avec une vilaine bouillie en guise de façade qu’on n’a pas choisie, qui est décidée par d’autres. J’ai eu la chance de commencer très jeune et d’avoir été longtemps épargné. Mais quand il a été décidé pour moi de transformer mon discours, je ne l’étais plus. A ce moment-là, j’ai découvert les règles du jeu sur lesquelles je glissais depuis longtemps, et aujourd’hui je continue de les apprendre pour pouvoir continuer à m’exprimer.

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