Aimez-vous danser? Nous avons sélectionné les spectacles à ne pas manquer cet automne

Aimez-vous danser? Nous avons sélectionné les spectacles à ne pas manquer cet automne
Aimez-vous danser? Nous avons sélectionné les spectacles à ne pas manquer cet automne
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Pour l’édition 2023 du Festival de Cannes Danse, qui se tiendra du 24 novembre au 10 décembre dans la ville des festivals mais aussi à Grasse, Mougins, Draguignan, Carros, Nice, Antibes et Fréjus, le thème choisi est celui de l’ouverture. . Vers d’autres pays, vers d’autres cultures, vers d’autres mondes de la danse, vers de jeunes générations de danseurs, vers d’autres arts aussi.

Les travaux des 27 compagnies invitées seront présentés. Parfois pour la première fois, comme les « Saisons » de Thierry Malandain sur une musique de Vivaldi et Guido. Mais aussi « Birget ; Ways To Deal, Ways To Heal », autour d’artistes sami.

La Trisha Brown Company sera également présente. Le Festival réserve des expériences folles, comme l’intervention d’Antoine Le Ménestrel, danseur de scène, qui se produira à l’extérieur du Cinéum. Ou encore le ballet du Grand Théâtre de Genève, dirigé par Sidi Larbi Cherkaoui, qui présentera une pièce sur scène inclinée. On verra aussi du cirque poétique avec Recirquel, du flamenco avec David Coria, un duo hilarant avec « Through The Grapvine » du Belge Alexander Vantournhout qui cherche à ajuster son corps à celui de son petit ami. Autre spectacle gonflé (à l’hélium) : « Salle des fêtes » de la compagnie Philippe Saire (notre photo).

> Rens. www.festivaldedanse-cannes.com

« Kaléidoscope », l’épopée hip-hop de Mourad Merzouki

Nous aimons tout à Merzouki. Du moins toutes les pièces qui nous sont parvenues. L’éblouissant « Pixel » qui flirtait avec le hip-hop et la 3D. Le vertigineux « Vertikal ». Le « Zéphyr » exalté dans lequel les danseurs combattaient les forces d’Éole. Pour faire ses adieux au CCN de Créteil, à la tête duquel il a été pendant 13 ans, le pionnier du passage de la danse hip-hop de la rue à la scène a créé un « Kaléidoscope » d’extraits de douze spectacles créés entre 1996 et 2021. « Käfig », « Récital », « Dix versions », « Terrain Vague », « Tricototé », « Agwa », « Boxe Boxe », « Yo Gee Ti », « Cartes Blanches », « Folia », « Vertikal » et « Zéphyr ». Un patchwork dansé qui traversera les Place Sainte-Maxime LE 29 et 30 septembre. Des fragments de pièces où s’entremêlent danses urbaines, danse contemporaine et autres disciplines artistiques qui montrent toute la densité de son répertoire construit avec exigence et soif d’esthétiques multiples.

> Rens. www.carre-sainte-maxime.fr

Le « Casse-Noisette » connecté de Blanca Li

Avec son groupe de danseurs basé à Madrid, où elle dirige les Teatros del Canal, la chorégraphe Blanca Li, connue pour ses mélanges artistiques, revisite le 2 décembre À Place Sainte-Maxime et le 9 janvier a Scène 55 a Mougins ce classique du répertoire du ballet. Sauf qu’ici, Casse-Noisette est un robot contrôlé via Ipad, joué par un jeune homme qui danse le « popping » (danse urbaine basée sur la contraction et le relâchement des muscles en rythme). Il y a évidemment des breakers, pour une récréation joyeusement caricaturale !

> Rens. www.carre-sainte-maxime.fr et www.scene55.fr

Photo Michel Bazerbes.

« Annonciation », « Mariage » et « Torp », trilogie Preljocaj

Il est rare de pouvoir, en une seule représentation, plonger dans le parcours d’un chorégraphe. C’est la qualité et l’intérêt majeurs de la proposition d’Angelin Preljocaj (à voir depuis 7 au 10 novembre a Châteauvallon a Ollioules), qui déroule « Annonciation » (1995), « Torpeur » (2023) et « Noces » (1989). Cette dernière pièce, percutante et percutante, balaie tout sur son passage. Une chorégraphie puissante, et physiquement très engageante pour les danseurs, raconte le drame des mariages forcés de très jeunes filles.

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> Rens. www.chateauvallon-liberte.fr

Photo Axelle de Russé.

« Tendresse » : on ne naît pas homme…

Après « Désobéir », spectacle qui avait pour objectif de restituer la parole de jeunes filles tentant d’échapper aux pressions familiales et sociétales qui s’exercent sur elles, la compagnie brestoise Les Cambrioleurs, dirigée par la réalisatrice Julie Berès, se concentre sur LE 23 et 24 novembre À Théâtre de Grasse sur la question des masculinités avec « La Tendresse ». Un spectacle survolté joué et dansé par six garçons et une fille, qui brise la construction de la masculinité dans les cultures dominantes. Compétition, machisme, misogynie, banalisation du viol, de la violence et de la guerre, sans oublier l’homophobie… Tous ces thèmes sont intelligemment abordés avec l’idée que, comme le disait la retentissante affirmation de Simone de Beauvoir à propos des femmes, « on ne naît pas (non plus) homme ». , nous devenons un ».

> Rens. www.theatredegrasse.com

« Troisième pratique » derrière le voile PhotoDR.

« Troisième pratique » derrière le voile

Le chorégraphe finlandais Tero Saarinen, accompagné de l’Orchestre baroque d’Helsinki, a utilisé des madrigaux de la période vénitienne de Monteverdi pour créer un spectacle total à voir sur 28 octobre À Place Sainte-Maxime ce qui témoigne de son niveau d’exigence artistique.

Dans un dispositif scénique à la fois profond et léger, structuré par de longs panneaux de voile transparent, les visages et les corps sont tour à tour magnifiés, la tension dramatique exacerbée.

> Rens. www.carre-sainte-maxime.fr

Photo Michel Cavalca.

L’irrévérence de « Tutu » et « Car/men » de Chicos Mambo

De Chicos Mambo, on connaissait le « Tutu » triomphal (plus de 500 représentations dont deux à venir) 29 et 30 septembre a Scène 55, Mougins). Un hommage irrévérencieux au monde de la danse, où, à l’aide de 1 200 m de tulle – il y a même un « tutulogue » dans le casting – les hommes montent sur pointes. Voici à nouveau Car/men. LE 1er et 2 décembrea Anthéa (Antibes), le chorégraphe Philippe Lafeuille revisite le chef-d’œuvre de Georges Bizet en confiant le rôle de la belle gitane (mais aussi de ses confrères rouleurs de cigares) à des hommes. Tout en exigeant, cette revisitation embarque en lui insufflant la différence et la fantaisie nécessaires.

> Rens. www.scene55.fr et www.anthea-antibes.fr

Photo Philippe Weissbrodt.
 
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