Ce cancer potentiellement très grave a un très bon pronostic s’il est dépisté tôt.
Avec le cancer du sein ou de la prostate, c’est un parent oublié de l’oncologie, car mal connu. Pourtant, avec 13 000 à 20 000 nouveaux patients chaque année en France, le poids du cancer de la vessie est loin d’être négligeable. “Il faut le dépister le plus tôt possible, c’est un cancer guérissable lorsqu’il est pris à temps.», a prévenu le Dr Benjamin Pradere, urologue à Toulouse lors du lancement de la campagne de sensibilisation au cancer de la vessie lancée par l’Association française d’urologie. En pratique, lorsque le cancer est traité à un stade précoce, 80 % des patients survivent. Mais s’ils sont traités alors que le cancer a déjà métastasé, le taux de survie à 5 ans n’est que de 5 %. Mais encore faut-il connaître les signes avant-coureurs.
Ce n’était pas le cas de Bernard, un Toulousain de 69 ans. “Avant d’être diagnostiqué, je n’avais jamais entendu parler du cancer de la vessie.», se souvient-il. « Je ne m’attendais pas du tout à ça. Je pensais que j’avais…
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